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mercredi 1 juillet 2009

Réparation de voile et les 100 ans de l'aéronautique au Luxembourg

J'ai reçu le ripstop autocollant par la Poste, en rouleau, dans une boîte, bien emballé. La couleur n'est pas exactement la même. Je me dis que je vais avoir une voile qui ressemble à un dalmatien.
Ce dimanche 28, c'est la journée de l'aéronautique au Luxembourg. Des manifestations sont prévues un peu partout dans le pays : vol à voile, montgolfières, aéro-modélisme, paramoteur, et parapente à Bourscheid... organisé par mon nouveau club : cumulux. Je me pointe à 10 h. et je reçois un T-Shirt du club (que je paye directement) et puis je donne un coup de main comme je peux : il n'y a pas de leadership ou bien tout le monde sait ce qu'il a à faire. Et puis, j'attends... la météo n'est pas terrible : temps lourd, chaud, orageux, couvert 5/5. Il n'y a que Michel, du club Mos'ailes, qui fait des vols en tandem à 50€. Pas mal pour 3 minutes... Je déballe ma voile que je n'avais plus touché depuis la déchirure et je me mets à réparer les dégâts, qui ne sont pas si importants que cela, j'ai même du mal à trouver les déchirures. Je découpe des petits patches que je colle sur l'extrados. J'essaye de coller une pièce par dessous, mais c'est difficile et j'abandonne l'idée. On verra ce que cela donnera en collant un seul côté. Je replie puis je prends des photos pour alimenter les archives du club. Midi se pointe, pas grand monde ni grand chose à faire à part utiliser les bons que j'ai reçu pour mon coup de main. Bière, frites, saucisse... gastronomie locale. Je m'ennuie et décide de faire un vol. D'autres ont déjà commencé le challenge du club : épreuves de finesse, duathlon, durée, slalom au sol. Je m'inscris pour le fun. Il y a eu 3 pilotes qui ont fait la finesse... Le duathlon (monter à pied et redescendre le plus vite possible) n'a connu aucun participant et je ne serai pas le premier : 29°C, c'est pour crever. L'épreuve de durée : je crois que quelqu'un a volé plus de 5 min. mais je ne suis pas sûr. Bref, pas les conditions idéales, mais il faut faire avec ce que l'on a. Je me retrouve au déco, en même temps que la Xième rotation de Michel. Pas de vent, gonflage dos voile, course à prévoir. Ceux qui me précèdent avortent quelques décollages : on voit bien qu'ils ne sont plus habitués à décoller dans des conditions pareilles. J'appréhende également la chose : ce sont quasi les mêmes conditions que lors de ma gamelle dans les ronces. Finalement, après qu'un sans-gêne se soit déployé devant moi alors que j'étais prêt, je décolle proprement. Pour l'attérro, j'ai hésité de sens et finalement, je suis trop court pour remonter la vallée et trop haut pour la descendre. Je fais un 360 large en finale. Ce n'est pas bien, je sais mais l'étroitesse de la vallée ne permet pas beaucoup d'options. Le vent étant nul à variable, c'est ce qui m'a fait tergiverser sur le sens d'atterrissage. Posé au milieu du terrain, bien propre. Pliage. Je n'ai pas retrouvé les réparations ni les trous. Il fait trop chaud en plein soleil pour chipoter. On verra au prochain déballage. Le ciel s'obscurcit. Il n'y aura plus d'autre vol. On glande sur place. Un petit vent descend la vallée. C'est peut-être le moment de faire l'épreuve de slalom au sol ? Personne ne bouge. J'en parle à quelques-uns, mais apparemment, c'est loin d'être leur priorité... Je déploie ma voile pour faire quelque chose. Guillaume est également de la partie. Nous voilà partis pour quelques gonflages par vent variable en force et direction. Au moins, il y a un peu d'animation. 17 heures : séance de cinéma au château. Le camping se vide. Je replie. Je suis crevé : cette chaleur ! Je sue comme un porc (si les porcs suent?). Il y a assez de monde pour ranger et je me dis que de toute façon, il y en a beaucoup qui n'ont rien foutu de la journée et je m'en vais sans donner un coup de main, avec une mauvaise conscience, mais avec ma femme qui est finalement venue en fin de journée.

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