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jeudi 3 décembre 2009

Voile envoyée en réparation...

Je me sens orphelin ! J'ai du envoyer ma voile pour révision et réparation ! Bouaaaahhh! Quelque chose me manque. Heureusement que le temps n'y est pas, sinon ce serait la dépression assurée. J'ai confié mon bébé à Michel Schaltz, qui s'occupera de grouper l'envoi avec d'autres bébés. Sinon, au niveau activités, pas grand-chose à déclarer, si ce n'est un plouf sur le site de Michelau, sans aller dans les filets de foot, je deviens bon ! Samedi, on a une formation sur le secours avec Michel, organisée par le club Cumulux. Ah oui, j'oubliais, j'ai passé l'examen théorique du brevet de pilote et réussi. Par la même occasion, j'ai obtenu le brevet de capitaine Plouf-plouf du premier coup (d'eau, pas de Beaujolais nouveau), mais pour plus de renseignements, il faut aller voir sur le site de mos'ailes, rubriques infos club, brevet parapente.
Voilà, je n'ai plus rien à raconter jusqu'à ce que je récupère ma voile.
A bientôt.

vendredi 6 novembre 2009

Vol à Zoufftgen par temps froid et venteux.

Vendredi 30 octobre, vent 15 Km/h Est annoncé l'après-midi. Je me rue vers Volmerange-les-Mines. Je suis fébrile comme si j'allais retrouver l'amour de ma vie. Embouteillages de tous les côtés, on dirait que le sort s'acharne à m'empêcher d'atteindre mon but ! Finalement, sans GPS, je contourne par la nationale Luxembourg-Thionville, pour repiquer vers Zoufftgen-village. J'aperçois des ailes sur le site. Je n'en peux plus d'impatience. Je prends le chemin avec la voiture, ce que je m'étais promis de ne plus faire, vu l'état désastreux du revêtement. Une heure de retard sur ce que j'avais prévu : je râle, mais on me dit que de toute façon, je n'ai pas raté grand-chose, que le vent était trop fort. Effectivement, ça souffle bien. J'étale, je gonfle, bien penché en avant, trop dynamique, je décolle puis me repose. J'insiste et me voilà parti pour un vol d'une heure et demie. Ca souffle bien et je m'aperçois que je recule en position bras hauts. Je suis assez éloigné du déco pour y rentrer en crabe et je me vois déjà atterrir dans un champ derrière la ligne d'arbre, ce qui ne m'enchante guère. Je sors l'accélérateur et j'appuie. Je continue de descendre mais j'avance face au vent. Je suis trop en arrière pour arriver de cette manière à atterrir en sécurité au pied du relief. Je balise un peu, mais je suis encore assez haut pour envisager d'autres options. Je reprends de l'altitude en position accélérée : cool. Le mauvais cap est passé. Il fait 9-10°C. J'ai froid aux mains. Je me repositionne plus près du déco, je n'ose plus m'aventurer trop loin avec le vent qui souffle pas mal, je suis souvent obligé d'accélérer aux pieds pour avancer contre le vent. Je fais un 360° pour descendre : c'est impressionnant quand on passe en vent arrière, ça file un max. Je fais les oreilles, sans grand succès : elles ne se plaquent pas sous l'aile. Il paraît que c'est normal pour une Sigma... N'empêche que mon problème est que je n'arrive pas à descendre. Ce n'est pas la première fois, mais comme j'ai les mains froides qui commencent à me gêner, cela m'inquiète un peu. Il y a du monde au-dessus du déco qui essaye de se poser. Je fais une simu d'approche face au vent, tout accélérateur enfoncé, mais devant le relief, vers l'Est et j'avance en descendant. Je me dis que cette approche est applicable pour joindre le déco et je me positionne pas mal en arrière pour tenter d'atterrir au bon endroit. Et bien, c'était une mauvaise idée : l'effet du vent est amplifié par la crête et je n'avance pas d'un brin, je descends et j'ai peur de me retrouver dans les rouleaux et de me casser la gueule bien comme il faut. De toute façon, je ne fais que descendre à la verticale et je n'ai pas d'autre option que de me poser. A une hauteur d'une dizaine de mètre, le vent baisse d'un coup, ça y est, je suis dans la dépression ! Je m'attends au pire. Je relève tout pour reprendre de la vitesse et faire un freinage rapide. Je me pose assez lourdement dans le champ fraîchement imbibé de produits chimiques que le paysan vient de répandre. Mais j'ai eu chaud sur ce coup ! Prochaine étape : décollages et posés au déco. Plus besoin de tenir des heures en l'air, ce n'est pas un problème dans des conditions climatiques comme celles-là. Il faut vraiment que je sécurise un max mes atterrissages : je n'aurai pas toujours de la chance et je n'ai pas envie de me retrouver dans un fauteuil roulant ou pire...

samedi 10 octobre 2009

Vendredi 10 octobre à Kanfen

Vent annoncé Est... Réflexe : Kanfen ! Ne voulant plus monter par le chemin fortement dégradé, je gare la moto en bas du champ d'atterro officiel. Il faut déjà 10 bonnes minutes pour atteindre le tourniquet plus 15 minutes pour la grimpette et arriver en suée au déco... Enfin, au moins, on a l'air d'avoir déjà volé, héhé ! Pas mal de monde et de voiles, certains en l'air, pas très hauts. Le vent n'est pas très fort mais bien orienté ENE. Pas de thermiques. Bon, je suis parti pour 3 vols, accrochant ce que je pouvais, mais ne dépassant pas les 10 minutes. Les conditions ne s'améliorant pas, pour le 3ème vol, je me dirige vers la moto pour rentrer. J'ai fini de replier. Michel Mosailes vient rechercher ses élèves avec la camionnette. Il me crie de me grouiller, que ça vole. Bon, OK pour un 4ème, du moment que je ne doive pas me retaper la montée à pattes. Effectivement, il y a du monde en l'air ! La super camionnette avec l'expert au volant nous amène rapidement au déco. Cool ! Je déballe en vitesse. Le vent est plus fort, et le gonflage bien puissant. Je recule, je lutte et m'envole. C'est la restitution du soir, le meilleur moment pour voler. Je tiens en l'air un bon bout de temps, certainement plus d'une demi-heure, je n'ai pas regardé. On est quelques-uns en l'air et il faut gérer le trafic. Je me retrouve seul en l'air, le soleil est en train de se coucher. Cela devient plus faible et il ne fait pas trop chaud, je n'insiste plus. Direction moto, bien haut sur l'atterro. Je fais même un circuit. Vent arrière, étape de base et finale raccourcie, je n'étais pas si haut que ça. Atterrissage rapide. J'ai de drôles de sensations au pieds. Me serais-je fait mal ? En fait, j'ai les jambes endormies par la position croisée qui a coupé la circulation sanguine. Faudra y penser, cela pourrait être dangereux. Remballage et retour maison. Bonne journée finalement !

jeudi 8 octobre 2009

Enfin compris le chargement de la ventrale !

Hier, vent annoncé 13 Km/h SSE. Je me rends au Bréimenheck (ne cherchez pas, c'est secret). La température est de 21°C, pas mal pour la saison, il ne faut pas rater la moindre occasion de voler, n'est-ce pas ? Sur place, le vent est plutôt ESE, bien cross par rapport au point de décollage. Le vent est un peu juste, la pente est un peu juste, le dégagement est un peu juste : bref, c'est juste, quoi ! Je gonfle, courre et décolle mou, juste pour arriver au-dessus du champ de ronces qui délimite le point de départ et plouf ici même. En luxembourgeois, bréimen veut dire ronces, et je suis en plein dedans ! Décrochage des élévateurs et ramassage minutieux de l'équipement. Comme j'aime cela, je le fais une seconde fois. Il faut quand même préciser que la pente est vraiment faible, qu'il y a des arbustes assez hauts quelques mètres plus loin et pour rappel, le vent cross. Bref, ça ne décolle pas... Le vent est un peu plus soutenu et le soir est tombé. Le moment est venu de faire du gonflage sol. Je gonfle face voile, contrôle le gonflage et le vent, bien régulier, me permet de bien jouer avec la voile. Il forcit un peu et je suis obligé de mettre du poids pour ne pas reculer. C'est ici que j'optimise ma position de chargement ventral. En fait, il faut bien mettre les bras en arrière, pour que les élévateurs ne touchent pas les épaules ou le haut des bras. Il faut se dégager et carrément se pencher en avant, le poids tombe naturellement sur la ventrale. J'ai les bras tendus en arrière, se touchant presque. Les commandes ont le bon débattement et on peut contrôler la voile facilement. Voilà, c'est ça le truc qu'on aurait du m'apprendre : simplement se dégager des épaules et "tomber" en avant sur la ventrale.
Comme quoi, le gonflage au sol, comme tout le monde l'a dit avant moi, c'est important.

lundi 5 octobre 2009

Automne : on vole quand même !

26/09/2009 : Trois ploufs à Kanfen, conditions faibles, vent NE. Beaucoup de voiles au sol, mais les créneaux sont rares. Dès que c'est bon, c'est le rush : faut faire gaffe au trafic. A la dernière remontée, je suis le dernier sur le site. Je profite de l'endroit désert pour apprécier le calme.
01/10/2009 : Lellingen, près de Wilwerwiltz, un spot découvert par des membres du club. J'y suis allé quelques temps avant pour débroussailler le bord du champ de décollage. C'est un site strictement NW. Vent ±10 Km/h. Je gonfle et je décolle, le cul au ras du terrain qui n'a pas une pente forte au départ. Le dénivelé est quand même correct et je suis rapidement haut par rapport au sol. Il n'y a pas de thermiques, mais je suis là pour découvrir le site et trace l'approche dans ma tête. Je suis un peu court pour l'endroit que j'avais décidé. Le champ en amont est occupé par des bêtes et je n'ai pas envie de les fréquenter, n'ayant pas été présenté au préalable. Je me retrouve à la limite du champ, mais dans de la turbulence. Mon aile veut s'orienter vers la gauche, je suis près du sol, atterrissage culbuté en latéral. Pas de dégâts.
02/10/2009 : Gringlay. Les conditions annoncées NW me faisaient prévoir d'aller à Lellingen, mais les observations plus récentes donnaient plus Ouest. Le Gringlay s'imposait, surtout le vendredi, dernier jour de temps correct avant une période s'annonçant pluvieuse. Rendez-vous est pris avec Nick, qui se remet de 4 mois d'immobilisation au sol. Rol est là également et nous nous rendons au déco. Des rafales, mais en général assez calme. Je déballe en vitesse, les conditions ont l'air favorables. Premier souffle, gonflage face voile et en avant ! La voile s'oriente vers la gauche alors que je suis déjà bien à gauche. Je frôle l'arbre et le bout d'aile se ferme. Je continue quand même, réouverture et décollage. J'oblique vers la gauche et il y a du thermique qui me monte légèrement mais sûrement. Je reste sur le côté Sud pour permettre aux autres de décoller, mais je ne vois personne. Une voile se retrouve dans la pente du déco. Rol a eu un problème. Je continue de choper des thermiques. Le ciel est bien couvert et je suis surpris de pomper quand même. Finalement, voilà Nick qui décolle. Je manœuvre pour qu'il puisse profiter du site côté pompes, mais cela s'est dégradé. On se retrouve quasi à même hauteur. Je me dirige vers l'atterro, suivi de Nick. Atterrissage rapide dans une dégueulante, mais freinage puissant, sur l'atterro d'urgence, comme prévu. Rol a décollé aussi et se pose quelques instants après nous. Il n'y a plus rien... OK, un vol d'une 1/2 heure, c'est pas si mal... je n'y croyais pas à l'avance.

Vols enregistrés.

lundi 21 septembre 2009

rapport d'activités

On pourrait croire qu'il ne se passe rien, que je ne vole plus. Ce n'est pas tout à fait vrai : les conditions météo n'ont pas été optimales, vents du NNE ces dernières semaines. J'ai été contacté par notre président de Cumulux pour aller voler sur une pente, style pente-école entre Grosbous et Eschdorf, le long de la nationale. J'y suis allé, on n'a pas vraiment volé, le vent étant trop faible. J'y suis retourné le lendemain, où j'ai fait 3 petits vols. Je viens d'y retourner aujourd'hui pour en faire 4. Le site est vraiment sécurisant dans la mesure où l'atterro peut se pratiquer partout en bas de la pente. Les seuls obstacles sont des arbres évitables et une clôture dans le bas du champ. C'est en tout cas une bonne pente pour de petits décollages et atterrissages.
Voici les coordonnées GPS : 49.861464, 5.935351 à coller dans la recherche sur Google maps ou Google Earth.

mardi 1 septembre 2009

Décollage en campagne, atterro style spiderman

Le lundi 24, belle fin de journée, vent Sud-West. J'ai entendu parler du Bremerheck, déco orienté Sud au-dessus de Michelau. Je regarde sur Google Earth et repère l'endroit. Je ne trouve aucune référence à ce nom. Sur place, je pense être au bon endroit. Le dénivelé descend jusqu'au village, mais pas très fort... De plus, il y a une ligne à haute tension sur la droite. Je descends jusqu'à l'atterro pour visualiser l'approche. Le terrain de foot, entouré de pylônes d'éclairage, de filets entourant les buts me paraît assez difficile d'accès. Mais il y a du dégagement en aval et d'autres endroits où se poser. Je remonte et me prépare pour le décollage. Le vent n'est pas trop fort, j'attends que cela souffle un peu, la pente n'étant pas forte. Le moment vient où je gonfle et passe en phase de décollage. Je ne passe pas haut au-dessus de la haie en bas du champ, mais je continue. Je ne prends guère de hauteur et je rase les arbres sur mon chemin. Je décide de me poser car j'estime ne pas arriver jusqu'en bas sans risque. Je tourne vers la gauche et me pose en montée dans un champ. Je remonte vers le déco. Je repars pour un déco, le vent est un peu plus fort et je suis un peu plus haut. Je descends vers l'atterro que je vois loin, sur la gauche, derrière la ligne de haute tension. Je ne suis pas assez haut pour rejoindre le terrain. Tout droit, je vois des endroits où me poser éventuellement dans la vallée. Je longe une sapinière, et décide de me poser plus haut. La ligne de chemin de fer et le manque d'options d'atterrissage, le manque de hauteur m'ont fait choisir cette option. Deviendrais-je raisonnable ? Posé dans un champ, la voile retombant sur une clôture. Pas de dégâts. Je remonte. Je vois un autre endroit possible sur la gauche, à environ 1 Km d'où je suis. Je m'y rends. En arrivant sur place, je tombe sur Patrick et Steve qui débarquent de leur voiture pour un petit vol. Je leur demande où est le Bremerheck et ils me disent que j'y suis. Je ne vois pas vraiment d'où décoller, le champ a une pente vraiment faible. Il y a une trouée en bas du champ et c'est là que le décollage est possible. Les deux collègues se préparent en haut du champ. J'imagine qu'il leur faut galoper un moment avant que ça décolle et j'ai raison... Le vent n'est pas trop fort et le déco se fait de justesse. Je les regarde partir puis décolle à mon tour. C'est autre chose que l'endroit où je me trouvais avant. On voit le terrain en bas et je file en ligne droite vers celui-ci. Il y a des petites ressources mais c'est le plouf qui m'attend. Je négocie le terrain par la droite, mais je suis un peu haut. Je veux éviter les filets qui délimitent le terrain, les pylônes d'éclairage empêchent les manœuvres. Je suis encore trop haut, je bouffe tout le terrain. Devant moi, les filets qui empêchent les ballons de voler trop loin. Et vlan, spiderman m'a pris dans sa toile. Je me retrouve pris comme une mouche dans une toile d'araignée. Je me marre de la situation, trop cocasse. La voile est passée au-dessus des structures. Décrochage des élévateurs et récupération de la voile (avec coup de main de l'athlétique Steve). On remonte avec la voiture de Patrick, pilotée par son épouse. J'apprends qu'il habite le village. En haut, on constate que le vent est passé Ouest. On décide d'aller jusqu'au Gringlay. Patrick et Steve décollent. Je les observe un moment puis me prépare. Je m'envole à mon tour et je ne les vois nulle part. Ce n'est pas possible qu'ils aient déjà replié ! Je chope ce qui traîne comme ascendances, puis me dirige vers l'atterro officiel du camping. Je me demande bien où ils ont pu passer... Dans ma perte d'altitude, j'aperçois leurs voiles au bout de la vallée, vers Michelau. Je me mets en position finesse max, profilé et me dirige vers eux. L'air est calme et j'avance à fond vers eux, sans descendre beaucoup. C'est génial comme sensation, survolant la route. Je dois même perdre un peu pour me poser près d'eux. Fin de journée.

Traces sauvegardées.

dimanche 16 août 2009

Atterro risqué, évitement au dernier moment.

Gringlay, le 15/08/2009.

Raym m'a téléphoné pour me demander si les conditions de vol étaient bonnes. J'étais à la maison, je suis allé voir sur place. Effectivement, ça a l'air bon. Je suis seul, je décolle pour un vol de 18 min. Entretemps, Momo, Nick, Jean-Pol et Rosch se pointent pendant je remonte à pied. Purée, je sens la différence d'avec mon ancien sac-sellette. Le sac, le secours, la nouvelle sellette Access, ça fait une bonne différence de poids et c'est bien ressenti en côte, croyez-moi ! Je repars pour un deuxième vol, mais je tiens moins bien et je vise l'atterro d'urgence. Un peu court ! Je vois les fils électriques et j'estime que je ne passerai pas au-dessus, virage à gauche pour me poser près de la brasserie. J'évite un arbre par la droite. Ca plombe et je me vois déjà dans le jardin et sa clôture. Je passe tout juste et je me tape le cul sur le muret du canal pour le moulin. Ouille ! ça fait vachement mal au dos, je n'ose pas me relever, je me dis que cette fois, c'est cuit, c'est bon pour l'ambulance. Heureusement que j'avais l'airbag ! Je peux me relever assez rapidement. La douleur persiste mais aucun mouvement n'est altéré. Problème : la voile a atterri dans un petit arbre. Je signale par radio que je me suis fait mal. Ils arrivent rapidement. Momo décolle pour se poser directement tout près et débarque avec toute son énergie. Il en a besoin pour monter dans l'arbre. Tout le monde est là. On débarrasse l'arbre de la voile. Pas de dégâts, sinon quelques branches cassées. Je propose d'offrir une tournée à tous ces braves, mais Momo propose de revoler, ce que je vais faire de ce pas. Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Au contrôle de la voile, Momo détecte que la clé que j'avais au 2ème vol est toujours là et a abimé des suspentes du bord de fuite. Rien d'alarmant, mais il faudra que je fasse réparer cela. Un troisième vol, avec un atterrissage sécurisé sur le terrain officiel. Légère appréhension après ce qui vient de se passer mais touché bien doux, heureusement car j'ai mal quand même. On va pouvoir boire ce verre tant mérité.
Pour éviter des "problèmes" au club, la vidéo a été supprimée de Youtube, mais reste valable ici...


Vols enregistrés

mercredi 12 août 2009

Conditions fortes : accélérateur bienvenu !

Gringlay. Vent annoncé Ouest, 16 Km/h. Sur place, ça souffle fort, avec des rafales. Je me prépare malgré tout. Yann se pointe, ainsi que Raym, mais sans voile. On attend un bon moment. Le ciel se couvre de strato-cumulus et alto-stratus en seconde couche. Je vois arriver une éclaircie au vent, je me dis que je vais attendre ces conditions. Les autres sont repartis. Cela se calme : je décolle pour une montée immédiate. Ca secoue bien, mais rien de plus que d'habitude. J'ai ma nouvelle sellette et je ressens moins les secousses. Je monte quelques fois, je chope du + 3,7 m/s, mon vario bipe comme un fou ! Je descends pas mal aussi. Je fais les transitions à l'accélérateur dont j'ai équipé mon matos. C'est la première fois que j'utilise cet accessoire. Ça remue encore plus et cela commence à m'inquiéter. En regardant en bas, je constate que je recule, bras hauts ! Ouah! Je descends maintenant en reculant. Je vois s'approcher les arbres. Je suis jambes tendues sur l'accélérateur. Ça descend encore mais je commence à avancer, m'éloigner du relief et de même des arbres que je n'apprécie pas plus que ça dans le cadre de pratique du parapente. Je suis chahuté dans tous les sens. Je trouve une zone plus calme pour la descente (enfin, relativement calme). Je n'essaie même pas l'atterro officiel, déclaré turbulent par fort vent Ouest, ce qui est vraiment le cas à l'instant. Un petit circuit et atterrissage sans problème sur le terrain d'urgence. Le vent souffle maintenant de tous les côtés, au sol. Je suis vraiment content d'être sur le plancher des vaches ! Je ne recommencerai plus ce genre de chose, j'ai vraiment balisé pendant un moment ! Cela m'a fait penser la fois où je me suis pris une vague à Tenerife lorsque je faisais du bodyboard et où j'ai cru y rester. Mon erreur a été d'estimer que le vent allait faiblir en fin de soirée, que la diminution de la nébulosité que je voyais arriver présageait d'une accalmie. Expérience enregistrée dans le tiroir rouge de ma conscience.

Vol enregistré

lundi 10 août 2009

Vol à la carte au C.E.M.


Ce week-end, direction les Vosges, pour rencontrer mon pote Pascal et voler. J'ai pris la formule "Vols à la carte", pensant ainsi être évalué et corrigé par un moniteur suivant mon niveau. Samedi, météo mauvaise, orages, pluie : randonnée autour du Treh et tartes à la myrtille. Le soir, invitation par Pascal à manger chez lui (et boire, surtout). Dimanche matin, rendez-vous à 8 heures au chalet Le Point, puis direction Le Schnepfenried. Le déco est dans les nuages, un petit vent régulier NE souffle et commence à dégager la grisaille par endroits. On ne voit pas l'atterro, mais Camille, à la radio annonce que c'est dégagé dans la vallée. Eric envoie les gars les uns après les autres pour un plouf. Je fais un gonflage face voile puis je pars à mon tour, suivi d'Eric en biplace avec ma femme. Quelques remarques de Camille sur mon atterro. C'est reparti pour un tour. Remontée en camionnette, puis 15 min de marche vers le déco. Plan de vol annoncé : plouf. J'essaie d'accrocher, mais cela reste faible et je me retrouve un peu loin sous le vent de l'atterro. Je rame et je rentre au radada. Eric me fait remarquer que j'aurais du jouer sous le vent pour éviter ce genre de situation. Dont acte. C'est fini pour les vols à la carte, mais je refais un vol avec les monos, les conditions sont un peu meilleures mais j'ai du mal d'accrocher quelque chose, quelques bulles par-ci, par-là. Un atterro dans les règles de l'art. Je paie les 80 € pour le vol biplace à Eric puis nous remontons au chalet Le Point, où l'on me réclame encore la même somme pour les vols à la carte... J'ai du mal de croire qu'on ose me demander de l'argent pour avoir volé avec mon matériel, décollé et atterri sans assistance et où je n'ai été évalué en rien, à part 2 remarques. Aucune progression pour moi. C'est vraiment du vol à la carte ! Je suis dégoûté car, pour être autonome, j'avais acheté un secours neuf, que j'ai du mettre dans une sellette (occasion), plus quelques babioles qui m'ont coûté en tout 1000 €. C'est vachement cher pour 3 vols au plouf qui ne m'ont pas appris grand-chose. Ce qui est certain, c'est que ce sont les derniers euros que les formateurs du C.E.M. verront sortir de ma poche. Ma femme veut faire un stage, enchantée du parapente, mais ce sera à Mos'ailes, Zoufftgen, ne voyant pas l'intérêt d'aller dans les Vosges pour faire un grand vol d'une dénivelée de 200 m. plus tous les frais annexes. J'arrête de râler et maintenant, place au positif : j'ai une sellette quasi neuve et super confortable, un secours (les deux à un super prix, merci Philippe), un vario solar, ma femme a goûté aux joies du vol libre et veut recommencer...

jeudi 6 août 2009

Vols de rêve à Kanfen

Mercredi, vent annoncé Est de 10Km/h. Je me pointe vers 17 h. au déco. Personne n'est en l'air. On me dit que ça volait plus tôt, avec des thermiques à 1000 m. Zut ! Trop tard ! Le vent est pourtant assez fort et régulier. Je gonfle et je décolle pour un vol de plus d'une heure, avec pas mal de trafic à gérer. Je descends sous la crête et je me dis que c'est bon pour un plouf mais je chope quelque chose et je ne descendrai plus avant d'aller me vacher à hauteur de l'antenne TV de Dudelange. j'ai traîné par là avec l'espoir de remonter pour rejoindre le déco mais les conditions sont devenues un peu plus faibles et je n'ai pas pris la décision de me rapprocher vers le Sud. J'atterris finalement dans un champ moissonné et je commence à replier, pensant me taper la grimpette et la randonnée jusqu'au déco. Voilà le moissonneur qui se pointe et qui me propose de me reconduire... Cool ! Me revoilà au déco. Les conditions reviennent et je déballe le matos. Et vroum pour un vol de 50 min., mais je reste dans le coin, je n'ai pas envie de retenter la chance de l'autostop. Repose au déco, ça n'a plus l'air de tenir autant. Michel de Mos'ailes lâche ses élèves pour des ploufs, avec le vent qui revient. Un d'eux reprend de l'altitude et Michel le fait se poser au déco. Je décide alors de retenter ma chance. Ça monte directement ! C'est génial ! Je reste sur la crête et je voudrais tester les approches du déco, mais ça tient vraiment trop. Pas moyen de descendre ! On est 3 en l'air, à faire le circuit de la crête. L'air est tellement laminaire que je perçois les turbulences des autres voiles lorsque je passe sous leur vent. J'essaie les oreilles en toute sécurité, avec évidemment le pilotage à la sellette. C'est dur à tenir quand même. Heureusement que j'ai des gants. Il fait 20°C, c'est super agréable ! Le soleil se couche et je suis toujours en l'air... Le parking commence à se déserter. J'ai toujours mes lunettes de soleil et j'ai peur de les perdre en les enlevant. Finalement, je les mets dans la poche de la sellette. Il était temps, je commençais à ne plus voir les 2 autres pilotes ! Je fais des 360° dans les 2 sens pour perdre de l'altitude, mais je remonte toujours ! Il est vraiment temps d'aller se poser, je suis le dernier en l'air ! Je m'éloigne du relief pour revenir à bonne hauteur, un peu trop bas mais je me pose quand même en vent travers.
Hooah! un vol de plus d'une heure !
Vols enregistrés.

jeudi 30 juillet 2009

Vol par conditions fortes au Gringlay

Sur le site météo xcweather, vent annoncé 20-22 Km/h Ouest. Bon pour le Gringlay ! Mais ces vitesses n'incluent pas le phénomène d'ajout des ascendances par les cumuli. Constatation : ça soufflait vachement fort quand je suis arrivé au déco. J'attends que ça se calme un peu pendant plus d'une heure et puis le créneau arrive. Décollage avec montée immédiate : c'est parti mon kiki, de l'ascendance dans tous les coins, mais ça secoue bien ! J'ai chopé une fermeture sur l'aile droite et directement sur l'aile gauche, le tout en quelques instants. Pas à l'aise ! Sûrement un manque d'habitude, ce n'est jamais que mon 24ème vol... Ça tient ainsi pendant une bonne heure, mon record ! Je suis descendu sous la crête et les conditions sont tellement bonnes que je suis remonté encore plus haut, un gain de 194 m. Mes accompagnateurs sont descendus à l'atterro. Je ne vais pas les faire attendre trop longtemps et je n'essaie plus de tenir en l'air. L'approche est chaotique, je reste sur la gauche de la vallée, il y a des turbulences sous le couvert Ouest. Vallée étroite, ça bouge en arrivant, je ne suis pas rassuré, c'est là que je m'étais fait vachement mal lors de mon premier vol sur ce site. J'enquille la finale en me plaçant le plus à droite en remontant la vallée, au-dessus de la rivière. J'ai même une petite fermeture du bout d'aile droite... tout relevé, ça file à bonne vitesse vers le terrain, mais je suis bien positionné et un bon freinage me ralentit suffisamment pour un atterrissage convenable. Pas fâché d'être au sol, le dernier tronçon m'a fait flipper. Remontée avec Fern sur sa moto pour récupérer la voiture au parking Leweck. Je suis vanné : ça fatigue, le grand air.
Trace sauvegardée

lundi 27 juillet 2009

Vidéo d'un vol au Gringlay

J'ai reçu pour la fête des Pères une caméra X-Snipe 300 de Oregon Scientific, qui peut se fixer au casque, est étanche, fonctionne sur piles, etc... Je l'ai inaugurée en vol au Gringlay ce dimanche 26 juillet. Un premier vol, seul au déco, personne à la radio et au moment de décoller, voilà Guy qui se pointe d'un vol au plouf. Petit vol de 8 min. avec peu d'accroches, posé sur le terrain en bas, un peu juste pour les lignes électriques qui longent le chemin. J'éteins la caméra que je n'avais pas démarrée en enregistrement.J'attends Guy qui fait un petit vol également. Il compte remonter à pied, donc... grimpette à pincettes. 20 min. d'ascension et me voilà frais comme une rose de nouveau au déco (les roses, elles sont pas si fraîches). Je déploie en attendant Guy, mais les conditions sont bonnes et je décolle pour un vol de 20 minutes, du bon thermique bien couillu me remonte plus haut que le déco, mais ça secoue bien et je ne suis pas à l'aise à certains moments. La caméra tourne et témoigne de mon passage au ras des arbres que j'ai frôlé avec ma sellette... pfff, pas passé loin, j'ai eu chaud. Atterro plus sécurisé que le premier. Vols enregistrés.

vendredi 24 juillet 2009

Haute-Kontz et Puxing

Bon vent du Sud. Je suis allé sur le site de Haute-Kontz (sur la plaque du village, c'est indiqué Contz). Il y avait 3 gars en attente. Vent irrégulier et rafales : pas de déco. On a un dénivelé de ±130 mètres. Je découvre le site Ouest, que l'on voit très bien vers la gauche, une falaise rocheuse surplombant le village de Contz. Je reste un moment et j'essaie la nouvelle antenne UHF que je viens de recevoir du Canada. Pas moyen de communiquer avec la radio PMR. L'électronique ne permet certainement pas de monter si haut par rapport aux caractéristiques de base de l'appareil (136-173 MHz). Tant pis, j'utiliserai les 2 systèmes, ce n'est tout de même pas encombrant. Finalement, un front se pointe du Sud et le vent ne faiblit pas. Je rentre par la vallée de la Moselle sans avoir déballé la voile. Temps chaud et lourd.

vendredi 17 juillet 2009

Emetteur Puxing : précisions

Après tous les réglages effectués, pas moyen de capter les gars de Cumulux sur le PMR 5.15. Les scans ne marchent pas plus. Finalement, Adrien démonte l'antenne et constate qu'elle est VHF et non UHF, ce qui expliquerait peut-être le problème. J'ai commandé sur eBay une antenne UHF avec connecteur SMA-F et un câble USB spécifique pour la programmation du Puxing PX-328. On va voir ce que cela va donner. En attendant, j'ai acheté pour 99 €, un kit Motorola en PMR. Ca marche, évidemment, mais je préfèrerais utiliser mon Puxing, quitte à changer d'antenne lorsque je change de pays/système.

dimanche 12 juillet 2009

Radio émetteur pour le parapente

J'ai commandé sur eBay un talkie-walkie Puxing PX-328 pour pouvoir utiliser la fréquence FFVL de 143.9875 Mhz, la seule légalement utilisable sans licence en France. Au Gringlay, il est d'usage de prendre une fréquence PMR 5.15. Après de maintes recherches sur le net, j'ai trouvé de quoi il s'agissait : de fréquences libres sur la bande 446.00625 par pas de 12.5 KHz sur 8 canaux. Pour pouvoir émettre et recevoir sur cette radio, il faut bidouiller un peu : maintenir les touches MON et MENU pour arriver sur SELF, taper 5858. Apparaît alors la plage de fréquence de l'émetteur. J'ai mis 143447 puis ENTER pour 143 MHz à 447 MHz, comme ça, j'ai tout. Puis dans le même mode, j'ai programmé les canaux 1 à 8 avec les bonnes fréquences. Pour sortir du SELF, éteindre. Le mode d'emploi en ligne est disponible ici. Il s'agit du mode d'emploi pour le PX-777 mais cela fonctionne pareil. Revenons-en à la fréquence utilisée au Gringlay : PMR 5.15. La valeur 5 est pour le canal 5, soit 446.05625 et la valeur 15 est pour l'utilisation d'un squelch spécifique, sorte de filtre. Pour pouvoir configurer, il faut passer en mode VFO, pas en mode canaux, puis menu et T-R, puis prendre le canal 16 (et pas 15, car il y a un canal de plus sur cet émetteur, par rapport aux émetteurs PMR) de ce mode en tournant la molette de réglage sur le dessus de l'appareil, ce qui correspond à une fréquence de squelch CTCSS de 110.9 Apparaissent alors les lettres CT sur le display.
Les fréquences PMR sont utilisées par les talkies-walkies que l'on trouve dans les supermarchés et qui annoncent des portées de 5Km en espace ouvert. Le PX-328 a une puissance de 4 Watts, que l'on peut réduire par programmation des canaux à 2 Watts.

Voici les canaux PMR446

Canal Fréquence exacte en Mhz
1 446.00625
2 446.01875
3 446.03125
4 446.04375
5 446.05625
6 446.06875
7 446.08125
8 446.09375


Les canaux CTCSS :
Fréquence en HzFréquence en Hz
167,020131,8
271,921136,5
374,422141,3
477,023146,2
579,724151,4
682,525156,7
785,426162,2
888,527167,9
991,528173,8
1094,829179,9
1197,430186,2
12100,031192,8
13103,532203,5
14107,233210,7
15110,934218,1
16114,835225,7
17118,836233,6
18123,037241,8
19127,338250,3

Vol dynamique au Gringlay

Vent SW, ciel couvert. Sur le forum de cumulux, je lis que plusieurs membres vont se rendre au Gringlay dès le matin. Je file jusque là à moto et effectivement, il y a du monde. Les conditions sont difficiles, le vent ne souffle que dans la pente. Des pilotes plus aguerris que moi (ce n'est pas dur à trouver) s'abstiennent. Je m'en vais faire du gonflage dans un site où le vent est plus régulier. Ca souffle pas mal mais je peux bien m'entraîner quand même, utiliser des subtilités comme le guidage au sol par la sellette. Le temps passe et je m'apprête à rentrer à la maison lorsque j'aperçois des voiles en vol. Je me repointe au Gringlay : ça tient, mais ça souffle pas mal. Je déballe le matos, j'étale et m'apprête à partir derrière Lex. Gonflage face voile, je me retourne, la voile est superbement gonflée, j'avance en marchant vers la crête et je décolle tranquillement en montant directement. Cool ! J'enquille sur la gauche et je monte directement. Ca secoue pas mal par endroits. Une petite fermeture côté droit qui se résorbe d'elle-même : un petit stress. Puis des aller-retours le long de la crête pendant 3/4 heure. Les autres ont déjà replié et sont remontés. Je suis quand même fier de moi ! Ca secoue toujours et c'est ici que je me rends compte que ma sellette n'est pas très confortable. Cela devient un peu pénible et je n'essaie plus d'accrocher à tout prix. Je me retrouve à l'attérro après un vol de 50 minutes, mon record. Je replie et je vois que les autres sont en l'air. Je m'apprête à remonter à pied quand un pilote se pose. Je me dirige vers lui, pensant profiter du système de navette. Martin n'accroche pas non plus et se pose. Nous sommes trois au sol maintenant. Lex tient pas mal de temps puis se pose. Oli est encore en l'air. Je pose la question de savoir comment remonter. Apparemment, je ne suis pas inclus dans les options. Remontée à pied en réfléchissant à cet esprit solidaire. Finalement, il s'avère qu'ils ont l'habitude de prendre un verre à la terrasse de la brasserie, ce que je n'ai pas attendu.
Vol enregistré.

mardi 7 juillet 2009

L'homme est un animal arboricole




Samedi, bonnes conditions vent NW, mais pas pour le Gringlay. Je vois les nuages en rues Ouest-Est plus vers le Nord. Qu'y a t'il par là ? Coo dont on m'a parlé il y a peu. Une heure de route, j'y vais... effectivement, le vent est mieux orienté. J'arrive et je vois déjà quelques voiles en l'air et ça semble tenir. Super ! Avec la moto, pas de problème de parking. Le plus dur est de trouver le départ du téléphérique. Et oui ! c'est bien organisé sur place ! Je plaisante bien sûr, ce n'est pas le club sensation'ailes qui gère ce moyen de montée, mais le parc d'attraction PopsaCoo. Je vois qu'il faut acheter une carte à points pour pouvoir monter sur le téléphérique. 25 € la carte de 20 points... il est annoncé 6 points pour cette attraction, ce qui me fait 3 remontées, purée, c'est pas donné, me dis-je. Je fais la file avec mon barda et le préposé me demande si c'est pour le parapente. J'opine du chef (c'est marrant comme expression, non ?) et il me barre 2 points. Ouf ! c'est moins cher que prévu, parce que c'est quasi indispensable de monter de cette façon si on veut faire plus d'un ou deux vols sur la journée. Ca grimpe sec quand même. 2,5 € pour la facilité, ça reste abordable pour la pratique d'un sport qui est assez cher à pratiquer. Bref, j'embarque, avec mon sac en passager pour une lente montée mécanisée.
Arrivé en haut, je m'attends à trouver une indication pour rejoindre le déco, mais rien... je dois de toute façon monter et je sais que je dois me diriger vers la gauche, ce que je fais. Je me retrouve sur un chemin que je prends vers la gauche. Erreur ! en fait, il faut aller sur la droite, puis choper une espèce de chemin/lit de rivière qui monte tout droit, jusqu'en haut, où l'on se retrouve à un croisement, et là, il y a des panneaux indiquant les deux sites d'envol.
J'enquille vers la gauche, puisque le vent est Ouest et je rejoins le déco où se trouvent quelques libéristes du pays, des Bruxellois et des locaux. Le vent est changeant O-NO-N. Les convoyeurs attendent. Je déballe le matos et j'étale. Je suis devant tout le monde, mais je ne veux pas décoller le premier, vu que c'est mon premier vol sur le site. Je me renseigne sur les particularités, qui sont peu nombreuses : attérro en bas, sinon, rien de spécial. On poireaute là pendant un moment. Les conditions thermiques se dégradent. Je ne crois pas que je vais rester longtemps en l'air. Le vent se met dans la bonne direction et avec assez de force : c'est le moment. Personne n'a l'air de bouger. J'y vais, tant pis si je suis le premier ! Bon déco. Les autres suivent. Un bon petit vol de 10 min, j'ai accroché quelque chose. Finale en Z puis posé dans le champ officiel. Je ne suis pas le dernier du groupe, héhé, j'ai tenu plus longtemps que les bien équipés qui étaient derrière moi. Comme quoi il ne faut pas nécessairement avoir un vario pour voler. Mais je vais m'en acheter un prochainement, c'est indispensable. Le feeling ne suffit pas dans des conditions difficiles.
Il est 17h. Encore le temps pour un dernier petit vol. D'ailleurs, il y a encore pas mal de monde en l'air. Cette fois-ci, je prends directement le bon chemin, ce qui me fait gagner pas mal de temps par rapport à ma première remontée. Les créneaux de décollage sont vraiment restreints. Ca souffle en latéral, du Nord, mais l'Ouest ne donne pas grand-chose. Finalement, Ben, un habitué décolle, je le suis. Il chope quelque chose, mais vire plus court que moi. Je tartine pour rester dans son thermique et ce faisant, je descends quand même assez bas. Je frôle les arbres. Je veux passer une espèce de petite crête pour me retrouver dans la descente, mais une pointe de pin se dresse sur mon chemin. Je me dirige vers la gauche, en étant déjà assez proche des feuillus, pour éviter l'obstacle, mais je dérive en plein dessus. Je me dis que ce n'est pas grave, que je vais passer en touchant la pointe, mais c'est vachement rigide et plouf ! arrêté dans mon vol, je chute dans les arbres. Merde ! j'ai pas l'air d'un con. Ca dégringole sec, puis la voile m'arrête dans ma chute, encore à quelques mètres du sol. Je suis le long d'un hêtre, dont les branches m'offrent généreusement un appui sûr. J'ai été vraiment surpris de bucheronner sur ce coup. Je me libère d'un élévateur, pour essayer de descendre la voile, mais rien de vient. Assuré de ne pas tomber, je me défais de la sellette. J'utilise mon Leatherman pour scier les branches qui gênent la voile, mais cela ne sert à rien : la voile est accrochée dans le pin voisin, que je ne peux escalader. Tant pis, elle restera là. Je décroche la sellette de l'autre élévateur et rejoins le sol. Les autres m'ayant vu atterrir dans un mauvais endroit ont survolé ma voile et je leur ai crié que tout allait bien. Je descends à l'atterro en vitesse pour les avertir que je n'avais rien. Louis Neys, le responsable du site est justement là et me demande pourquoi je suis descendu. En fait, il fallait que je ne bouge pas et que j'attende les secours. Effectivement, quelques minutes plus tard, on entend la sirène des pompiers. Louis me dit d'aller les rejoindre pour me signaler et récupérer ma voile. Je file sur ma moto dans la direction indiquée (ce qui n'est pas le fort de Louis, comme je m'en suis rendu compte) et en essayant de passer à tout prix avec la moto, je me retrouve embourbé, la moto par terre, emmerdé comme pas possible pour faire demi-tour. Zut, pas le bon chemin. Je parviens finalement à me sortir de cette fâcheuse posture pour essayer un autre chemin. J'arrive chez un Hollandais résidant qui me propose de me conduire avec son 4X4. Purée, les pompiers doivent être en train de me chercher dans tous les coins. On arrive finalement sur place, mais personne ! Pas de bruit, rien ! Je téléphone au 112 et j'apprends que l'intervention a été annulée. Merde alors ! Le gentil Hollandais me reconduit chez lui, auprès de ma moto. Je reviendrai chercher ma voile le lendemain.
Dimanche. Je téléphone à Louis. Il est sur place pour marquer l'emplacement pour les pompiers. Chouette, je ne devrai pas me tuer pour récupérer ma voile. Je contacte les pompiers de Stavelot. Ils sont prêts à partir. Je leur dit que je suis encore à la maison et que je mettrai plus d'une heure pour arriver. Pas de problème, il vont faire ça tranquillement. En partant, j'achète quelques bouteilles de Saint-Emilion Grand Cru pour remercier tout ce petit monde si serviable. En arrivant, les pompiers avaient fini de récupérer ma voile. Emballée en vrac avec des branches, témoins de mon aventure. Je leur file la bibine, ce qui a l'air de leur faire plaisir et je demande un numéro de compte pour virer une participation aux frais. C'est la pratique ici, et je suis vraiment reconnaissant de ce qu'ils ont fait. C'est vraiment la moindre des choses. On passe chez le Hollandais, promoteur d'éolienne et ennemi de Louis, comme il me l'a appris hier. Le monde est petit. St Emilion pour le Batave. En route pour la dernière livraison, chez Louis, puis retour maison. En chemin, on s'arrête pour démêler la voile et contrôler son état. J'ai encore une fois de la chance : elle n'a rien du tout. Les gars de Stavelot ont fait du bon boulot (bouleau ?). Merci encore une fois à eux.

Conclusion : c'est arrivé à cause d'une mauvaise décision de ma part. J'aurais du obliquer sur la droite, rechercher la sécurité de la pente plutôt qu'approcher trop près des arbres. Je me suis équipé également d'une radio, cela me permettra d'être en contact avec les autres, pour entendre les instructions en cas de problème similaire ou autre.

Vols en format GPX.


mercredi 1 juillet 2009

Réparation de voile et les 100 ans de l'aéronautique au Luxembourg

J'ai reçu le ripstop autocollant par la Poste, en rouleau, dans une boîte, bien emballé. La couleur n'est pas exactement la même. Je me dis que je vais avoir une voile qui ressemble à un dalmatien.
Ce dimanche 28, c'est la journée de l'aéronautique au Luxembourg. Des manifestations sont prévues un peu partout dans le pays : vol à voile, montgolfières, aéro-modélisme, paramoteur, et parapente à Bourscheid... organisé par mon nouveau club : cumulux. Je me pointe à 10 h. et je reçois un T-Shirt du club (que je paye directement) et puis je donne un coup de main comme je peux : il n'y a pas de leadership ou bien tout le monde sait ce qu'il a à faire. Et puis, j'attends... la météo n'est pas terrible : temps lourd, chaud, orageux, couvert 5/5. Il n'y a que Michel, du club Mos'ailes, qui fait des vols en tandem à 50€. Pas mal pour 3 minutes... Je déballe ma voile que je n'avais plus touché depuis la déchirure et je me mets à réparer les dégâts, qui ne sont pas si importants que cela, j'ai même du mal à trouver les déchirures. Je découpe des petits patches que je colle sur l'extrados. J'essaye de coller une pièce par dessous, mais c'est difficile et j'abandonne l'idée. On verra ce que cela donnera en collant un seul côté. Je replie puis je prends des photos pour alimenter les archives du club. Midi se pointe, pas grand monde ni grand chose à faire à part utiliser les bons que j'ai reçu pour mon coup de main. Bière, frites, saucisse... gastronomie locale. Je m'ennuie et décide de faire un vol. D'autres ont déjà commencé le challenge du club : épreuves de finesse, duathlon, durée, slalom au sol. Je m'inscris pour le fun. Il y a eu 3 pilotes qui ont fait la finesse... Le duathlon (monter à pied et redescendre le plus vite possible) n'a connu aucun participant et je ne serai pas le premier : 29°C, c'est pour crever. L'épreuve de durée : je crois que quelqu'un a volé plus de 5 min. mais je ne suis pas sûr. Bref, pas les conditions idéales, mais il faut faire avec ce que l'on a. Je me retrouve au déco, en même temps que la Xième rotation de Michel. Pas de vent, gonflage dos voile, course à prévoir. Ceux qui me précèdent avortent quelques décollages : on voit bien qu'ils ne sont plus habitués à décoller dans des conditions pareilles. J'appréhende également la chose : ce sont quasi les mêmes conditions que lors de ma gamelle dans les ronces. Finalement, après qu'un sans-gêne se soit déployé devant moi alors que j'étais prêt, je décolle proprement. Pour l'attérro, j'ai hésité de sens et finalement, je suis trop court pour remonter la vallée et trop haut pour la descendre. Je fais un 360 large en finale. Ce n'est pas bien, je sais mais l'étroitesse de la vallée ne permet pas beaucoup d'options. Le vent étant nul à variable, c'est ce qui m'a fait tergiverser sur le sens d'atterrissage. Posé au milieu du terrain, bien propre. Pliage. Je n'ai pas retrouvé les réparations ni les trous. Il fait trop chaud en plein soleil pour chipoter. On verra au prochain déballage. Le ciel s'obscurcit. Il n'y aura plus d'autre vol. On glande sur place. Un petit vent descend la vallée. C'est peut-être le moment de faire l'épreuve de slalom au sol ? Personne ne bouge. J'en parle à quelques-uns, mais apparemment, c'est loin d'être leur priorité... Je déploie ma voile pour faire quelque chose. Guillaume est également de la partie. Nous voilà partis pour quelques gonflages par vent variable en force et direction. Au moins, il y a un peu d'animation. 17 heures : séance de cinéma au château. Le camping se vide. Je replie. Je suis crevé : cette chaleur ! Je sue comme un porc (si les porcs suent?). Il y a assez de monde pour ranger et je me dis que de toute façon, il y en a beaucoup qui n'ont rien foutu de la journée et je m'en vais sans donner un coup de main, avec une mauvaise conscience, mais avec ma femme qui est finalement venue en fin de journée.

dimanche 21 juin 2009

Bouaaahhhh!!! j'ai abimé ma voile !!!

Vendredi, les conditions me paraissaient bonnes pour un vol thermique au Gringlay... Je parque la voiture près de l'hôtel Leweck, comme il se doit, et je pars à pied vers le déco... Ca a l'air de souffler pas mal, mais seulement dans la partie gauche du déco, qui n'est pas très large. En l'air, tendance NW, les pales des éoliennes font le tour en 4 secondes, ce qui donnerait de bonnes conditions dynamiques sur le site d'après Olivier. Je ne le sens pas. Mon expérience n'est pas suffisante pour partir seul dans ces conditions. Je ne suis pas près pour un cross aujourd'hui, seul, sans parachute de secours ni vario... La sagesse s'immiscerait-elle en moi ? Quoiqu'il en soit, je suis sur place, ma voile est déployée, il y a du vent, je vais essayer du contrôle de voile : gonflage, contrôle statique face à la pente. Mais le vent tourne maintenant Nord et rien à faire sur le site même. Je replie, pars vers une pente orientée Nord, un peu plus haut pour quitter le couvert des arbres. J'arrive dans un champ herbeux, idéalement orienté. Les gonflages commencent, face voile, bras croisés, avants bien séparés pour une montée facile de la voile. Je contrôle pas mal la voile. J'ai bien saisi le tirer de commande opposée à la traction de la voile et à me déplacer sous le parapente. Une rafale me soulève, je contrôle, mais je suis emporté vers l'arrière. Je tire les freins à fond et ma voile retombe sur ... des fils barbelés, que je croyais être des fils de clotûre lisses. Trouée à plusieurs endroits, j'en ai mal au coeur. C'est fini d'avoir une voile impeccable ! Je me console en me disant que ce n'est pas une machine à 3000 euros, mais j'en souffre quand même. Je déteste avoir du matos rafistolé. Bon, ce n'est pas grave, on va refaire ça. Je me renseigne sur Internet. Il existe du ripstop autocollant, valable dans le cas de petites réparations pour des déchirures inférieures à 5 cm. Finalement, j'ai trouvé mon bonheur, pas facilement d'ailleurs, sur www.luftsport-shop.de. Grand choix de couleurs et expédition à prix raisonnable. Résultats sur un prochain message.

samedi 13 juin 2009

Rencontre du 3ème type

Aujourd'hui, vent Ouest léger annoncé. Nébulosité 3/5 cumulus peu actifs (mais je crois que le terme correct serait cumuli peu actifs). Pas assez de vent pour un décollage face voile, quelques tentatives suantes pour m'approcher du déco, mais pas assez de portance. Vu ma récente gamelle sur les lieux, je préfère m'abstenir d'une tentative de course dans la pente toujours pas dégagée. Voilà un type qui se pointe avec un gros sac à dos : un parapentiste, appartenant au club local Cumulux. Olivier, c'est son prénom est en contact radio avec d'autres qui ne tardent pas à venir. Voici donc le Jhemp, qui a tondu, le Lex, Guillaume, Sonia (la copine de Guillaume), Momo (au doux accent provençal). J'ai même rencontré le président ! Il y a donc des parapentistes dans le coin... Au final, Momo décolle et s'accroche un bon quart d'heure, il y a un peu de vent. Je m'apprête pour le déco et... pfff, parti le vent ! Je plante là et fais connaissance avec les autochtones (ce n'est pas une insulte, voir dico). Le terrain est maintenant tout tondu et le site est envahi par les touristes allemands et hollandais. Finalement, un cumulus amène une brise suffisante et je décolle, avec un gonflage face voile et une course dans la pente. Je ne suis plus habitué à courir pour décoller, mais ça va quand même. Je suis les traces de Momo, mon premier exemple (puisque je n'avais encore jamais vu personne voler sur ce site) mais je n'accroche rien et quelques minutes plus tard, atterro sans problème. Un touriste allemand se pointe en vélo et me propose de me remonter au déco... mais en voiture ! Ok, la grimpette peut attendre ma sueur un autre jour ! A notre arrivée, Guillaume vient de décoller mais n'accroche rien non plus... Atterro impeccable dans la cible. Il est temps de rentrer, toujours pas de bonnes conditions pour tenir . Salutations à tous, en plus à Guy qui s'est pointé entre-temps et retour maison.
Je suis vraiment content d'avoir pris contact avec les gars de Cumulux, ils sont sympas et il y a même des francophones (les seuls qui ont volé, d'ailleurs). Trace sauvegardée.

mardi 9 juin 2009

Vaincre ses appréhensions

Je suis retourné au Gringlay, vent WSW faible, nébulosité 3/5 cumulus, plafond à 650 m. Conditions bonnes. La pente n'étant toujours pas dégagée (malgré ma promesse virtuelle), il me fallait attendre le bon moment. La brise soufflait seulement sur la crête, mais pas tellement dans le champ au-dessus. J'ai fait des gonflages face voile, en tirant sur les avants et en reculant en même temps pour contrôler la voile, puis tenté de décoller, mais cela ne portait pas, je l'ai bien senti et j'ai avorté 3 décos. Puis un cumulus s'est pointé juste au-dessus, m'apportant le vent salvateur. Gonflage, mise en place, traction par la voile : OK pour take off. Une légère crainte au démarrage, le souvenir des ronces puis je me fais soulever par le cumulus. Le thermique très petit, je n'ai pas osé le prendre, je suis déjà dans la dégueulante... je pointe sur le nuage suivant, pas mieux, vraiment pas ce qu'il faut au pilote débutant que je suis. Ca plombe pas mal et je dois me diriger au plus vite vers l'attérro, que je vois déjà court. J'espère choper quelque chose sur le chemin, mais quelques secousses, sans plus. Ca bouge pas mal à l'approche et je repense à mon premier atterrissage catastrophique sur ce site. Je reste le plus centré possible dans la vallée, pour éviter les bords et les remous. La manche à air est molle, ce que je préfère dans cet endroit, posé tranquille, dans les règles de l'art. Repliage, inscription au registre des vols, même s'il fut très court, et en route vers le déco. Pfff, je suis à la bourre et je tente l'autostop. Un camion de chantier m'emmène jusqu'en haut de la côte, juste avant que je me décide d'entamer la grimpette. Encore 1 Km à marcher, mais sur plat. C'est certainement plus facile que 500 m. avec un dénivellé de 200...

mercredi 3 juin 2009

Attention à s'équiper pour le gonflage

Je suis allé hier, par vent irrégulier NNE, faire du gonflage sur la colline voisine, dans un champ bien dégagé et orienté Nord. J'ai fait des gonflages face voile, avec montée rapide de la voile, freinage, etc... mais les rafales me faisaient m'envoler de 2-3 mètres. Cela m'a permis d'affiner la manipulation de l'aile, puisque les commandes sont très sensibles et de ressentir la position de l'aile dans mon dos. Je n'étais pas spécialement équipé et c'est sur ce point que je veux mettre l'accent : chaussures montantes, casque, manches longues sont indispensables, même s'il fait chaud. Le vent étant variable, je me suis pris quand même quelques inquiétudes. Quant au terrain, choisir une surface assez grande, parce que l'aile peut avancer ou reculer, et les barbelés ne sont pas accueillants, ni pour le pilote, ni pour le matériel. C'était quand même impressionnant de décoller comme ça, on ne sait pas où on va se retrouver, contrairement à un vrai décollage qui me parait plus sûr. En tout cas, c'est une bonne école et chaque entraînement est différent.

lundi 1 juin 2009

Traces de vol en 3D

Pour commencer, il faut avoir Google Earth installé sur votre PC. Ensuite, il faut télécharger les traces GPX qui se trouvent ici . Remarque : ce lien est également dans la liste de la colonne de droite. Quand ceci est fait, ouvrir le fichier GPX avec Google Earth. J'ai fait une petite vidéo pour montrer les différentes étapes.

Cette vidéo est disponible en meilleure qualité dans le dossier en ligne des traces.

Voler à Kanfen...

Voilà, rien ne m'arrête, même pas quelques égratignures de ronces. Ce dimanche de Pentecôte au matin, direction Wolmerange-les-Mines, site de Kanfen. Pas grand monde ce matin, un bon vent ENE, ±30 Km/h. Gonflage face voile, que je commence à bien maîtriser et c'est parti. Ce qui est génial, quand il y a du vent, c'est que ça part immédiatement, pas besoin de courir comme un dératé. Plafond à 750 mètres, cumuli peu développés, je monte au plafond, un gain de 260 mètres, encore un record pour moi. Les conditions ne sont pas optimales et les thermiques s'évanouissent, me faisant redescendre au plouf. Les habitués du coin se sont accrochés aux dynamiques, qu'ils connaissent bien et c'est là que l'on remarque les bleus, ceux qui remontent à pied... J'ai trouvé un adage : "Si tu n'as pas de commandes, tu as des jambes". Pendant ce vol, j'ai tenté une repose au sommet, j'ai frôlé la crête, puis je suis reparti pour un tour. Un type m'a dit que je tournais trop en arrière, je ne savais pas pourquoi.
Pour le 2ème vol, les conditions sont soutenues, mais je profite d'une accalmie pour décoller, pour un petit vol avec repose sur la crête. Là, le type qui m'avais dit que j'allais trop loin pète les plombs et m'engueule bien : j'ai fait mon approche finale sous le couvert des arbres et j'aurais pu me choper un rouleau qui m'aurais plaqué au sol. Il m'explique que je dois absolument m'aligner sur le déco, dégagé, sinon je risquais gros. Message compris. 3ème décollage sans avoir du faire la grimpette. Ouah ! j'y arrive ! Les conditions thermiques se dégradent, couverture 5/5, dur pour moi d'accrocher du dynamique, plouf après quelques minutes. GPS éteint pour ce vol, pas de trace.
On en apprend à chaque vol.

mardi 26 mai 2009

Gamelle au déco de Gringlay

Super conditions climatiques, vent nul, 27°C. Peut-être un petit vol en vitesse au Gringlay ? J'hésite, mais mon fils peut m'accompagner pour me remonter en cas de plouf en bas... Sur site, pas de vent, si ce n'est une légère brise venant de la gauche, mais irrégulière. On étale, bonne montée de la voile, mais la pente n'est pas dégagée pour la course, et la sigma demande un peu plus, la demi-aile gauche se dégonfle lorsque je suis déjà en train d'essayer de prendre de la vitesse, bien penché en avant, comme il se doit et patatra, grosse boulette dans les ronces sur 5O mètres. Purée, quelle gamelle ! Ecorché aux bras, je suis plein de sang, mais rien de cassé. Je ne sais pas comment je me suis arrêté, j'ai tiré les freins dès que j'ai senti que cela ne portait pas, mais ça descend bien raide. Je fais signe à Adrien que tout va bien et il vient à mon secours pour remballer et remonter. Ouille, ça pique ! On retape le tout dans le coffre en vitesse et retour maison, douche, désinfection, bandages... Projet de vengeance : revenir avec la débroussailleuse et régler leur compte à ces ronces diaboliques, et accessoirement, permettre une course plus longue dans la descente...
Conclusions : ne pas s'élancer dans une pente dans laquelle on ne peut se déplacer, surtout s'il n'y a pas un vent de face au moins léger. J'aurais sans doute du obliquer vers la gauche pour rattraper le coup, mais impossible dans la broussaille. Cette voile demande du vent et/ou une pente assez longue et dégagée. Mauvais choix de ma part. Prenez-en de la graine (de mûrier) !
Voile bien gonflée

Demi-aile gauche OK

Là, ça merde et pas moyen de rattraper

5O mètres plus bas

Résultats des courses

samedi 23 mai 2009

Kanfen : vol avec vent Est 30 Km/h


Conditions du jour annoncées : 20 Km/h Est. OK, départ pour Kanfen vers 9 hrs. Sur place, plutôt 40 Km/h, mais des voiles sont en l'air. Trop d'air pour moi... j'attends. Au déco, 2 ailes delta, on va voir ce que ça donne. Pour le montage d'une aile delta, comptez plus d'une heure... Midi arrive, ainsi qu'un Swift. Les conditions ne sont pas encore optimales, rafales à 40 Km/h. Je pars avec Hugues, un habitué du site, chercher quelques victuailles. On verra à notre retour. Ca c'est un peu calmé. Une petite tartine et déballage du matos. Bon vent quand même. Gonflage face voile, départ assis... C'est parti, mon kiki ! C'est la trace verte. Un gain de 220m d'altitude, je ne suis jamais allé si haut, et un vol qui dure 32 min. Plouf en bas de la côte, remontée pédestre... Le vent baisse, mais reste quand même fort en haut de la crête. Départ dans la pente, commande droite freinée dans les élévateurs, démélage, trop tard pour manoeuvrer et choper quelque chose : plouf rapide. Troisième déco : le vent en bas était nul, on a seulement le vent de pente. J'accroche immédiatement quelque chose, bon signe. Je rame sur ce vol pendant 16 min. pour me retrouver au tourniquet pour la troisième fois. Ce que j'avais déjà remarqué il y a 15 jours, c'est que la 3ème montée est plus facile ! Plus de vent, retour maison. Bonne journée d'apprentissage.
Montage du Swift

Décollage aile delta compétition

samedi 16 mai 2009

Gonflage : enfin les bases

Aujourd'hui, conditions météo trop venteuses (20 Km/h SSW), nébulosité 4/5. Mais de bonnes conditions pour essayer de faire du gonflage sur terrain plat. Je suis donc allé sur le terrain de foot d'Heiderscheid (500m. altitude), à quelques kilomètres de chez moi. Et bien, ce n'est pas facile du tout : le vent irrégulier, en rafales assez fortes rendait les montées de voile assez physiques. Il fallait bien la demi-longueur du terrain pour être à l'aise. Les gonflages se faisaient évidemment face voile et j'ai bien capté la technique des freins croisés : main gauche pour côté droit et inversément. Ce que j'ai pu également saisir, c'est la sensibilité de la voile. Le bourrinage n'apporte rien au contrôle de la voile. Par contre, un bon coup de frein lors d'une rafale, pour ne pas se retrouver en Allemagne, est très efficace, mais surtout à éviter près du sol (en vol), parce que la voile réagit quand même assez brutalement. J'ai même fait des gonflages à l'envers, bord d'attaque au sol, bord de fuite en l'air, pour retourner la voile aux freins et la remettre à l'endroit. En tout cas, ça tire pas mal et il faut accompagner la voile sur quelques bons mètres lors des montées, sinon la pression est trop forte et les 31 m² arrachent sous les coups de vent. C'est bien physique et j'ai appris vraiment beaucoup sur la voile. J'ai hâte de recommencer ce genre d'expérience et je comprends que les anciens en fassent encore malgré de nombreuses années de vols déjà effectués.

dimanche 10 mai 2009

Vol à Zoufftgen

Aujourd'hui, j'ai pris mon matos et je suis parti vers Volmerange-les-Mines. 3/4 h. de voiture et j'y suis. Le chemin final est en mauvais état mais praticable avec un véhicule ordinaire. Sur place, déjà pas mal de monde. Les conditions ne sont pas optimales, mais ça vole déjà. Un bon petit vent d'Est que j'estime à 15 Km/h. attaque la colline et arrive au sommet, au décollage. Je me fais expliquer les conditions par un habitué, qui me montre l'atterro officiel, m'indique comment remonter à pied par le tourniquet, que ça dégueule vers le nord quand le vent vient de là, ce qui n'est pas le cas ce jour. Ca souffle pas mal quand même, et je vois que tous les gars font leur gonflage face voile... Bon, c'est sûr qu'ils vont voir que je suis un bleu, vu que je n'en ai jamais fait dans ces conditions. Effectivement, ils me conseillent d'aller faire du gonflage en bas, mais comme je ne gêne personne, je continue mes essais, qui finissent par s'avérer fructueux et je décolle pour mon premier vol sur ce site. J'avais chipoté aux réglages de la sellette et je ne pouvais plus m'asseoir ! Je vous assure que c'est vraiment inconfortable et qu'on ne souhaite pas que le vol dure trop longtemps. Je fais un vol tout droit, pour aller sur le terrain officiel d'atterro. Quelques virages pour la descente puis long long landing. Je m'aperçois en remontant, qu'en fait, personne ne se pose à cet endroit, préférant se poser près du tourniquet, au pied de la colline. Je remonte comme un brave, suant comme un porc, haletant comme un forçat, avec quelques petites haltes pour ne pas mourir en chemin, puis j'arrive de nouveau sur l'aire d'envol. Pareil, du vent, un gonflage face voile, aidé par un pro qui me montre comment saisir les avants et les commandes. La voile se gonfle, je fais demi-tour, pensant seulement la diriger en l'air, mais le type me crie de courir et voilà, je décolle pour la deuxième fois. Cette fois, je longe la crête, suivant le comportement des autres vélistes, mais je n'accroche rien, et quelques minutes plus tard, je me pose pas loin du tourniquet, héhé, moi aussi, j'ai compris le truc ! Rebelote, la montée infernale, pas plus facile que la première... mes poumons sont en feu... au secours, un ascenseur, svp !
Il est midi, il y a moins de monde, le vent a baissé. J'essaye un gonflage face voile, mais le vent n'y est pas, alors, je pars dos voile, sans problème. Cette fois, je me dirige vers la droite où j'accroche une petite ascendance qui me remonte plus haut que le départ, cette fois, je vole pour de vrai ! J'ai moins d'appréhensions à me rapprocher du relief, ça plane quand même pas mal et on peut longer la crête plus près des arbres. Je fais des aller-retours longeant la crête et j'essaie d'enquiller d'autres ascendances où se trouvent les autres. Quelques petites ressources, mais rien de probant. Finalement, après 1/4 h. de lutte, je me retrouve au tourniquet pour ma troisième et dernière ascension mortelle, qui s'avère plus facile. L'entraînement sans doute. Il commence à pleuvoir, je rentre, tout content de ce dernier vol, un vrai vol !

samedi 9 mai 2009

Ma première voile

La voilà, ma première voile, une Sigma 5 de chez Advance. Je l'ai eue au prix d'une voile pour le gonflage, mais elle vole (C'est Philippe qui l'a dit). C'est avec elle que je me suis pris ma première gamelle à Bourscheid-plage en partant du Gringlay. Je ne lui en veux pas, c'était de ma faute à 100%. J'attends avec impatience de repartir avec elle dans les cieux, plus cléments, j'espère.

mardi 5 mai 2009

Casse-cou abstiens-toi !

Le grand couillon que je suis est allé lundi matin à Bourscheid-plage, a pris sa voile et est monté au Gringlay. Vent arrière : pas de décollage... gonflage de la voile, essais de gonflage face voile,etc. L'heure avançant, je me prépare pour un déco, mais le vent est toujours arrière... je mets le chrono pour fixer un temps limite et puis tant pis si cela ne se calme pas. Avant même que le chrono ne sonne, je décide de remballer. Je me retourne, vais vers la voile pour déposer la sellette que j'avais toujours attachée et ... miracle ! plus de vent arrière mais une légère brise montante. J'attends encore une minute, cela ne change pas et GO ! Super décollage, pris en charge immédiatement par une ascendance. Hooah ! Je me cale dans la sellette, mal réglée en profondeur (pas grave, je veux seulement descendre à l'aterro) et c'est parti. Ca remue un peu, mais ça pompe... et je n'en profite pas, puisque je n'ai pas le temps ni surtout l'expérience du thermique en parapente. Je fais une approche sous le vent, assez fort au sol, la vallée est encaissée et les arbres sont proches lors des virages, mais ok, ça va. Commandes remontées, j'aborde la finale face au vent et à 3-4 mètres/sol, une bourrasque latérale me projette au sol comme un paquet de linge sale. Ouille ! Aïe, je crois sur le moment que je vais me blesser gravement. Je me relève, j'ai mal au niveau de l'articulation du fémur, mais stoïque, je dis aux témoins du crash que ça va ! Je replie en essayant de ne pas penser à la douleur puis je marche jusqu'à la voiture, à 100m. de là. Je suis allé chez le toubib qui m'a envoyé à la radio. Rien n'apparaît sur les plaques. Ouf !
Morale de l'histoire : on ne fait pas le con en parapente, les atterrissages peuvent être risqués, contrairement à ce que je pensais. Leçon retenue.

samedi 2 mai 2009

Achat d'une voile et d'une sellette

Ca y est, trop y penser et ne pas le faire, ce n'est pas mon truc. J'ai donc acheté, lors d'un tour dans les Vosges à moto, une Sigma 5 et une sellette légère... le tout pour 500... Une bonne affaire, j'espère, qui me permettra de pratiquer mon gonflage et petits décollages dans la région.

mercredi 15 avril 2009

Création de groupe sur Facebook

Afin de faciliter le contact entre nous, j'ai créé un groupe sur Facebook qui permettra plus de possibilités qu'un simple blog.
N'hésitez pas à vous inscrire sur Facebook.

Le groupe s'appelle Stage initiation parapente et demande mon approbation pour pouvoir y adhérer, que l'on ait pas de CC.

A bientôt.