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dimanche 16 août 2009

Atterro risqué, évitement au dernier moment.

Gringlay, le 15/08/2009.

Raym m'a téléphoné pour me demander si les conditions de vol étaient bonnes. J'étais à la maison, je suis allé voir sur place. Effectivement, ça a l'air bon. Je suis seul, je décolle pour un vol de 18 min. Entretemps, Momo, Nick, Jean-Pol et Rosch se pointent pendant je remonte à pied. Purée, je sens la différence d'avec mon ancien sac-sellette. Le sac, le secours, la nouvelle sellette Access, ça fait une bonne différence de poids et c'est bien ressenti en côte, croyez-moi ! Je repars pour un deuxième vol, mais je tiens moins bien et je vise l'atterro d'urgence. Un peu court ! Je vois les fils électriques et j'estime que je ne passerai pas au-dessus, virage à gauche pour me poser près de la brasserie. J'évite un arbre par la droite. Ca plombe et je me vois déjà dans le jardin et sa clôture. Je passe tout juste et je me tape le cul sur le muret du canal pour le moulin. Ouille ! ça fait vachement mal au dos, je n'ose pas me relever, je me dis que cette fois, c'est cuit, c'est bon pour l'ambulance. Heureusement que j'avais l'airbag ! Je peux me relever assez rapidement. La douleur persiste mais aucun mouvement n'est altéré. Problème : la voile a atterri dans un petit arbre. Je signale par radio que je me suis fait mal. Ils arrivent rapidement. Momo décolle pour se poser directement tout près et débarque avec toute son énergie. Il en a besoin pour monter dans l'arbre. Tout le monde est là. On débarrasse l'arbre de la voile. Pas de dégâts, sinon quelques branches cassées. Je propose d'offrir une tournée à tous ces braves, mais Momo propose de revoler, ce que je vais faire de ce pas. Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Au contrôle de la voile, Momo détecte que la clé que j'avais au 2ème vol est toujours là et a abimé des suspentes du bord de fuite. Rien d'alarmant, mais il faudra que je fasse réparer cela. Un troisième vol, avec un atterrissage sécurisé sur le terrain officiel. Légère appréhension après ce qui vient de se passer mais touché bien doux, heureusement car j'ai mal quand même. On va pouvoir boire ce verre tant mérité.
Pour éviter des "problèmes" au club, la vidéo a été supprimée de Youtube, mais reste valable ici...


Vols enregistrés

mercredi 12 août 2009

Conditions fortes : accélérateur bienvenu !

Gringlay. Vent annoncé Ouest, 16 Km/h. Sur place, ça souffle fort, avec des rafales. Je me prépare malgré tout. Yann se pointe, ainsi que Raym, mais sans voile. On attend un bon moment. Le ciel se couvre de strato-cumulus et alto-stratus en seconde couche. Je vois arriver une éclaircie au vent, je me dis que je vais attendre ces conditions. Les autres sont repartis. Cela se calme : je décolle pour une montée immédiate. Ca secoue bien, mais rien de plus que d'habitude. J'ai ma nouvelle sellette et je ressens moins les secousses. Je monte quelques fois, je chope du + 3,7 m/s, mon vario bipe comme un fou ! Je descends pas mal aussi. Je fais les transitions à l'accélérateur dont j'ai équipé mon matos. C'est la première fois que j'utilise cet accessoire. Ça remue encore plus et cela commence à m'inquiéter. En regardant en bas, je constate que je recule, bras hauts ! Ouah! Je descends maintenant en reculant. Je vois s'approcher les arbres. Je suis jambes tendues sur l'accélérateur. Ça descend encore mais je commence à avancer, m'éloigner du relief et de même des arbres que je n'apprécie pas plus que ça dans le cadre de pratique du parapente. Je suis chahuté dans tous les sens. Je trouve une zone plus calme pour la descente (enfin, relativement calme). Je n'essaie même pas l'atterro officiel, déclaré turbulent par fort vent Ouest, ce qui est vraiment le cas à l'instant. Un petit circuit et atterrissage sans problème sur le terrain d'urgence. Le vent souffle maintenant de tous les côtés, au sol. Je suis vraiment content d'être sur le plancher des vaches ! Je ne recommencerai plus ce genre de chose, j'ai vraiment balisé pendant un moment ! Cela m'a fait penser la fois où je me suis pris une vague à Tenerife lorsque je faisais du bodyboard et où j'ai cru y rester. Mon erreur a été d'estimer que le vent allait faiblir en fin de soirée, que la diminution de la nébulosité que je voyais arriver présageait d'une accalmie. Expérience enregistrée dans le tiroir rouge de ma conscience.

Vol enregistré

lundi 10 août 2009

Vol à la carte au C.E.M.


Ce week-end, direction les Vosges, pour rencontrer mon pote Pascal et voler. J'ai pris la formule "Vols à la carte", pensant ainsi être évalué et corrigé par un moniteur suivant mon niveau. Samedi, météo mauvaise, orages, pluie : randonnée autour du Treh et tartes à la myrtille. Le soir, invitation par Pascal à manger chez lui (et boire, surtout). Dimanche matin, rendez-vous à 8 heures au chalet Le Point, puis direction Le Schnepfenried. Le déco est dans les nuages, un petit vent régulier NE souffle et commence à dégager la grisaille par endroits. On ne voit pas l'atterro, mais Camille, à la radio annonce que c'est dégagé dans la vallée. Eric envoie les gars les uns après les autres pour un plouf. Je fais un gonflage face voile puis je pars à mon tour, suivi d'Eric en biplace avec ma femme. Quelques remarques de Camille sur mon atterro. C'est reparti pour un tour. Remontée en camionnette, puis 15 min de marche vers le déco. Plan de vol annoncé : plouf. J'essaie d'accrocher, mais cela reste faible et je me retrouve un peu loin sous le vent de l'atterro. Je rame et je rentre au radada. Eric me fait remarquer que j'aurais du jouer sous le vent pour éviter ce genre de situation. Dont acte. C'est fini pour les vols à la carte, mais je refais un vol avec les monos, les conditions sont un peu meilleures mais j'ai du mal d'accrocher quelque chose, quelques bulles par-ci, par-là. Un atterro dans les règles de l'art. Je paie les 80 € pour le vol biplace à Eric puis nous remontons au chalet Le Point, où l'on me réclame encore la même somme pour les vols à la carte... J'ai du mal de croire qu'on ose me demander de l'argent pour avoir volé avec mon matériel, décollé et atterri sans assistance et où je n'ai été évalué en rien, à part 2 remarques. Aucune progression pour moi. C'est vraiment du vol à la carte ! Je suis dégoûté car, pour être autonome, j'avais acheté un secours neuf, que j'ai du mettre dans une sellette (occasion), plus quelques babioles qui m'ont coûté en tout 1000 €. C'est vachement cher pour 3 vols au plouf qui ne m'ont pas appris grand-chose. Ce qui est certain, c'est que ce sont les derniers euros que les formateurs du C.E.M. verront sortir de ma poche. Ma femme veut faire un stage, enchantée du parapente, mais ce sera à Mos'ailes, Zoufftgen, ne voyant pas l'intérêt d'aller dans les Vosges pour faire un grand vol d'une dénivelée de 200 m. plus tous les frais annexes. J'arrête de râler et maintenant, place au positif : j'ai une sellette quasi neuve et super confortable, un secours (les deux à un super prix, merci Philippe), un vario solar, ma femme a goûté aux joies du vol libre et veut recommencer...

jeudi 6 août 2009

Vols de rêve à Kanfen

Mercredi, vent annoncé Est de 10Km/h. Je me pointe vers 17 h. au déco. Personne n'est en l'air. On me dit que ça volait plus tôt, avec des thermiques à 1000 m. Zut ! Trop tard ! Le vent est pourtant assez fort et régulier. Je gonfle et je décolle pour un vol de plus d'une heure, avec pas mal de trafic à gérer. Je descends sous la crête et je me dis que c'est bon pour un plouf mais je chope quelque chose et je ne descendrai plus avant d'aller me vacher à hauteur de l'antenne TV de Dudelange. j'ai traîné par là avec l'espoir de remonter pour rejoindre le déco mais les conditions sont devenues un peu plus faibles et je n'ai pas pris la décision de me rapprocher vers le Sud. J'atterris finalement dans un champ moissonné et je commence à replier, pensant me taper la grimpette et la randonnée jusqu'au déco. Voilà le moissonneur qui se pointe et qui me propose de me reconduire... Cool ! Me revoilà au déco. Les conditions reviennent et je déballe le matos. Et vroum pour un vol de 50 min., mais je reste dans le coin, je n'ai pas envie de retenter la chance de l'autostop. Repose au déco, ça n'a plus l'air de tenir autant. Michel de Mos'ailes lâche ses élèves pour des ploufs, avec le vent qui revient. Un d'eux reprend de l'altitude et Michel le fait se poser au déco. Je décide alors de retenter ma chance. Ça monte directement ! C'est génial ! Je reste sur la crête et je voudrais tester les approches du déco, mais ça tient vraiment trop. Pas moyen de descendre ! On est 3 en l'air, à faire le circuit de la crête. L'air est tellement laminaire que je perçois les turbulences des autres voiles lorsque je passe sous leur vent. J'essaie les oreilles en toute sécurité, avec évidemment le pilotage à la sellette. C'est dur à tenir quand même. Heureusement que j'ai des gants. Il fait 20°C, c'est super agréable ! Le soleil se couche et je suis toujours en l'air... Le parking commence à se déserter. J'ai toujours mes lunettes de soleil et j'ai peur de les perdre en les enlevant. Finalement, je les mets dans la poche de la sellette. Il était temps, je commençais à ne plus voir les 2 autres pilotes ! Je fais des 360° dans les 2 sens pour perdre de l'altitude, mais je remonte toujours ! Il est vraiment temps d'aller se poser, je suis le dernier en l'air ! Je m'éloigne du relief pour revenir à bonne hauteur, un peu trop bas mais je me pose quand même en vent travers.
Hooah! un vol de plus d'une heure !
Vols enregistrés.