Pages

samedi 10 octobre 2009

Vendredi 10 octobre à Kanfen

Vent annoncé Est... Réflexe : Kanfen ! Ne voulant plus monter par le chemin fortement dégradé, je gare la moto en bas du champ d'atterro officiel. Il faut déjà 10 bonnes minutes pour atteindre le tourniquet plus 15 minutes pour la grimpette et arriver en suée au déco... Enfin, au moins, on a l'air d'avoir déjà volé, héhé ! Pas mal de monde et de voiles, certains en l'air, pas très hauts. Le vent n'est pas très fort mais bien orienté ENE. Pas de thermiques. Bon, je suis parti pour 3 vols, accrochant ce que je pouvais, mais ne dépassant pas les 10 minutes. Les conditions ne s'améliorant pas, pour le 3ème vol, je me dirige vers la moto pour rentrer. J'ai fini de replier. Michel Mosailes vient rechercher ses élèves avec la camionnette. Il me crie de me grouiller, que ça vole. Bon, OK pour un 4ème, du moment que je ne doive pas me retaper la montée à pattes. Effectivement, il y a du monde en l'air ! La super camionnette avec l'expert au volant nous amène rapidement au déco. Cool ! Je déballe en vitesse. Le vent est plus fort, et le gonflage bien puissant. Je recule, je lutte et m'envole. C'est la restitution du soir, le meilleur moment pour voler. Je tiens en l'air un bon bout de temps, certainement plus d'une demi-heure, je n'ai pas regardé. On est quelques-uns en l'air et il faut gérer le trafic. Je me retrouve seul en l'air, le soleil est en train de se coucher. Cela devient plus faible et il ne fait pas trop chaud, je n'insiste plus. Direction moto, bien haut sur l'atterro. Je fais même un circuit. Vent arrière, étape de base et finale raccourcie, je n'étais pas si haut que ça. Atterrissage rapide. J'ai de drôles de sensations au pieds. Me serais-je fait mal ? En fait, j'ai les jambes endormies par la position croisée qui a coupé la circulation sanguine. Faudra y penser, cela pourrait être dangereux. Remballage et retour maison. Bonne journée finalement !

jeudi 8 octobre 2009

Enfin compris le chargement de la ventrale !

Hier, vent annoncé 13 Km/h SSE. Je me rends au Bréimenheck (ne cherchez pas, c'est secret). La température est de 21°C, pas mal pour la saison, il ne faut pas rater la moindre occasion de voler, n'est-ce pas ? Sur place, le vent est plutôt ESE, bien cross par rapport au point de décollage. Le vent est un peu juste, la pente est un peu juste, le dégagement est un peu juste : bref, c'est juste, quoi ! Je gonfle, courre et décolle mou, juste pour arriver au-dessus du champ de ronces qui délimite le point de départ et plouf ici même. En luxembourgeois, bréimen veut dire ronces, et je suis en plein dedans ! Décrochage des élévateurs et ramassage minutieux de l'équipement. Comme j'aime cela, je le fais une seconde fois. Il faut quand même préciser que la pente est vraiment faible, qu'il y a des arbustes assez hauts quelques mètres plus loin et pour rappel, le vent cross. Bref, ça ne décolle pas... Le vent est un peu plus soutenu et le soir est tombé. Le moment est venu de faire du gonflage sol. Je gonfle face voile, contrôle le gonflage et le vent, bien régulier, me permet de bien jouer avec la voile. Il forcit un peu et je suis obligé de mettre du poids pour ne pas reculer. C'est ici que j'optimise ma position de chargement ventral. En fait, il faut bien mettre les bras en arrière, pour que les élévateurs ne touchent pas les épaules ou le haut des bras. Il faut se dégager et carrément se pencher en avant, le poids tombe naturellement sur la ventrale. J'ai les bras tendus en arrière, se touchant presque. Les commandes ont le bon débattement et on peut contrôler la voile facilement. Voilà, c'est ça le truc qu'on aurait du m'apprendre : simplement se dégager des épaules et "tomber" en avant sur la ventrale.
Comme quoi, le gonflage au sol, comme tout le monde l'a dit avant moi, c'est important.

lundi 5 octobre 2009

Automne : on vole quand même !

26/09/2009 : Trois ploufs à Kanfen, conditions faibles, vent NE. Beaucoup de voiles au sol, mais les créneaux sont rares. Dès que c'est bon, c'est le rush : faut faire gaffe au trafic. A la dernière remontée, je suis le dernier sur le site. Je profite de l'endroit désert pour apprécier le calme.
01/10/2009 : Lellingen, près de Wilwerwiltz, un spot découvert par des membres du club. J'y suis allé quelques temps avant pour débroussailler le bord du champ de décollage. C'est un site strictement NW. Vent ±10 Km/h. Je gonfle et je décolle, le cul au ras du terrain qui n'a pas une pente forte au départ. Le dénivelé est quand même correct et je suis rapidement haut par rapport au sol. Il n'y a pas de thermiques, mais je suis là pour découvrir le site et trace l'approche dans ma tête. Je suis un peu court pour l'endroit que j'avais décidé. Le champ en amont est occupé par des bêtes et je n'ai pas envie de les fréquenter, n'ayant pas été présenté au préalable. Je me retrouve à la limite du champ, mais dans de la turbulence. Mon aile veut s'orienter vers la gauche, je suis près du sol, atterrissage culbuté en latéral. Pas de dégâts.
02/10/2009 : Gringlay. Les conditions annoncées NW me faisaient prévoir d'aller à Lellingen, mais les observations plus récentes donnaient plus Ouest. Le Gringlay s'imposait, surtout le vendredi, dernier jour de temps correct avant une période s'annonçant pluvieuse. Rendez-vous est pris avec Nick, qui se remet de 4 mois d'immobilisation au sol. Rol est là également et nous nous rendons au déco. Des rafales, mais en général assez calme. Je déballe en vitesse, les conditions ont l'air favorables. Premier souffle, gonflage face voile et en avant ! La voile s'oriente vers la gauche alors que je suis déjà bien à gauche. Je frôle l'arbre et le bout d'aile se ferme. Je continue quand même, réouverture et décollage. J'oblique vers la gauche et il y a du thermique qui me monte légèrement mais sûrement. Je reste sur le côté Sud pour permettre aux autres de décoller, mais je ne vois personne. Une voile se retrouve dans la pente du déco. Rol a eu un problème. Je continue de choper des thermiques. Le ciel est bien couvert et je suis surpris de pomper quand même. Finalement, voilà Nick qui décolle. Je manœuvre pour qu'il puisse profiter du site côté pompes, mais cela s'est dégradé. On se retrouve quasi à même hauteur. Je me dirige vers l'atterro, suivi de Nick. Atterrissage rapide dans une dégueulante, mais freinage puissant, sur l'atterro d'urgence, comme prévu. Rol a décollé aussi et se pose quelques instants après nous. Il n'y a plus rien... OK, un vol d'une 1/2 heure, c'est pas si mal... je n'y croyais pas à l'avance.

Vols enregistrés.