Pages

vendredi 23 juillet 2010

Activités intenses en juillet

Le temps est de la partie, je vole presque tous les jours...
J'ai a peine le temps de noter mes vols et ceux qui n'ont pas été enregistrés dans le GPS, et bien, ils sont quasi oubliés. J'ai mis mon carnet de vol à jour (plus ou moins...) et je m'aperçois que je n'ai pas tant d'heures de vol que cela. Je totalise tout de même une centaine de vols et je crois que l'apprentissage des décos et atterros est aussi importante que le fait de rester en l'air pendant des heures d'affilée. A Volmerange, j'ai tenté des décos par vent assez fort et l'aspen pique vraiment vers l'avant, très vite. Il faudra que j'essaye la montée de voile freinée en tenant les A et les C comme je l'ai lu sur un forum. Je ne vois pas vraiment comment faire mais je le découvrirai sans doute par la pratique. Je me suis retrouvé une fois par terre et une fois soulevé en arrière, devant tout le public présent : ça ne le fait pas, question de prestige. Sinon, la voile me satisfait pleinement : rapide, maniable, fiable. Je n'ai plus eu qu'une seule petite fermeture d'un côté depuis que j'utilise l'Aspen 3. J'ai pu enfin faire les oreilles, mais d'un côté seulement, pour un essai : je n'avais pas envie de descendre trop vite. Par contre, je ne vois pas l'intérêt de faire les oreilles alors qu'il suffit de faire des 360 pour dégringoler et garder le contrôle des commandes. Mais je m'appliquerai à faire cela quand j'aurai du plafond suffisant pour m'amuser.
Sinon, sur le Gringlay, je me suis appliqué à faire des atterrissages au sommet, après avoir fait une reconnaissance au sol, pour voir où la pente était alimentée. Le 22 juillet, je me suis posé 3 fois de suite en haut, sans problème particulier, si ce n'est qu'il faut vraiment tenir sa voile dans les turbulences éventuelles.
Voilà, une voile mieux adaptée (jusqu'à preuve du contraire) et plus d'incidents ou d'accidents à signaler !
Je m'aperçois également que je me retrouve en général plus haut et plus longtemps que la plupart des autres pilotes et qu'en petites conditions, la voile permet de gratter et de remonter sur la moindre occasion.
Voici le profil d'un vol sur le Gringlay où l'on peut voir comment je suis remonté de la pente jusqu'à pouvoir me poser en haut, et ceci plusieurs fois.

Attention : ce sport peut produire une addiction réelle et une sensation de manque en cas de mauvais temps.

jeudi 1 juillet 2010

Vols locaux : plus difficile de grimper

Samedi 26, Gringlay. Une légère appréhension, vu la dernière expérience sur le site. Ça ne souffle pas fort, mais orienté Ouest. Prêt pour un plouf éventuel. Se pointent Rol et Pascal, un Belge que je ne connaissais pas. Comme je suis déjà en place, je décolle et effectivement, c'est l'atterro qui m'attend quelques minutes plus tard.
Dimanche, activité familiale : je me sens mal à voir les cumuli s'accumuler.

Lundi 28 juin, vent Nord. Un client du côté de Grosbous, ce qui veut dire pente-école. Quelques petits décollages et du gonflage par temps turbulent.

Mardi 29 juin, vent Nord-Ouest : direction Lellingen. Le champ du déco est cultivé, il n'y a guère de place pour étaler la voile. Je me place dans la pente, ancienne forêt d'épicéas et je me fais bouffer par les fourmis. Purée ! ça pique ces cochonneries. Je ne me fais pas prier, je décolle sans chipoter. Pas parti dans un moment opportun, je signe un plouf honorable.

Mercredi 30 juin. Le vent a l'air de souffler Ouest, mais la nébulosité est bien développée, des tours se forment depuis midi. Je crains que cela soit trop turbulent. Je me rends tout de même au Gringlay. Personne. Je n'ai pas assez d'expérience pour être sûr des conditions météo. Au déco, cela n'a pas l'air de pousser fort. Je décolle et je suis étonné de ne pas me faire secouer et remonter à du +10 m/s. En fait, il n'y a rien. Je zérote à peine. Finalement, cela se traduit par un plouf, habitude durant cette semaine. Moi qui planifiait dans ma tête mon premier cross ! Comme quoi l'aspect presque orageux des nuages ne traduit pas nécessairement des ascensions fulgurantes. 2 pilotes sont partis alors que je finissais de replier, sans tenir plus que moi. Lorsqu'ils ont, à leur tour, fini de remballer, 2 autres voiles sont parties, avec un peu plus de succès, mais n'ont pas réussi à monter plus haut que la crête et se sont maintenus difficilement. Je râle un peu, j'ai raté le créneau.

Conclusion : c'est dans ces conditions faibles que je me distinguais avec la sigma-32. Mais vu la nébulosité, je n'aurais jamais osé partir avec elle. L'aspen3 est vraiment rapide et je m'en rends compte dans la finale, lorsqu'il n'y a pas de vent en contre. Elle arrondit bien et les posés sont dosés, même s'il me manque certainement encore du feeling.