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dimanche 10 mai 2009

Vol à Zoufftgen

Aujourd'hui, j'ai pris mon matos et je suis parti vers Volmerange-les-Mines. 3/4 h. de voiture et j'y suis. Le chemin final est en mauvais état mais praticable avec un véhicule ordinaire. Sur place, déjà pas mal de monde. Les conditions ne sont pas optimales, mais ça vole déjà. Un bon petit vent d'Est que j'estime à 15 Km/h. attaque la colline et arrive au sommet, au décollage. Je me fais expliquer les conditions par un habitué, qui me montre l'atterro officiel, m'indique comment remonter à pied par le tourniquet, que ça dégueule vers le nord quand le vent vient de là, ce qui n'est pas le cas ce jour. Ca souffle pas mal quand même, et je vois que tous les gars font leur gonflage face voile... Bon, c'est sûr qu'ils vont voir que je suis un bleu, vu que je n'en ai jamais fait dans ces conditions. Effectivement, ils me conseillent d'aller faire du gonflage en bas, mais comme je ne gêne personne, je continue mes essais, qui finissent par s'avérer fructueux et je décolle pour mon premier vol sur ce site. J'avais chipoté aux réglages de la sellette et je ne pouvais plus m'asseoir ! Je vous assure que c'est vraiment inconfortable et qu'on ne souhaite pas que le vol dure trop longtemps. Je fais un vol tout droit, pour aller sur le terrain officiel d'atterro. Quelques virages pour la descente puis long long landing. Je m'aperçois en remontant, qu'en fait, personne ne se pose à cet endroit, préférant se poser près du tourniquet, au pied de la colline. Je remonte comme un brave, suant comme un porc, haletant comme un forçat, avec quelques petites haltes pour ne pas mourir en chemin, puis j'arrive de nouveau sur l'aire d'envol. Pareil, du vent, un gonflage face voile, aidé par un pro qui me montre comment saisir les avants et les commandes. La voile se gonfle, je fais demi-tour, pensant seulement la diriger en l'air, mais le type me crie de courir et voilà, je décolle pour la deuxième fois. Cette fois, je longe la crête, suivant le comportement des autres vélistes, mais je n'accroche rien, et quelques minutes plus tard, je me pose pas loin du tourniquet, héhé, moi aussi, j'ai compris le truc ! Rebelote, la montée infernale, pas plus facile que la première... mes poumons sont en feu... au secours, un ascenseur, svp !
Il est midi, il y a moins de monde, le vent a baissé. J'essaye un gonflage face voile, mais le vent n'y est pas, alors, je pars dos voile, sans problème. Cette fois, je me dirige vers la droite où j'accroche une petite ascendance qui me remonte plus haut que le départ, cette fois, je vole pour de vrai ! J'ai moins d'appréhensions à me rapprocher du relief, ça plane quand même pas mal et on peut longer la crête plus près des arbres. Je fais des aller-retours longeant la crête et j'essaie d'enquiller d'autres ascendances où se trouvent les autres. Quelques petites ressources, mais rien de probant. Finalement, après 1/4 h. de lutte, je me retrouve au tourniquet pour ma troisième et dernière ascension mortelle, qui s'avère plus facile. L'entraînement sans doute. Il commence à pleuvoir, je rentre, tout content de ce dernier vol, un vrai vol !

1 commentaire:

  1. Salut Dom,
    Chouette lecture, j'ai presque volé avec Toi, du moins en pensées. Fais gaffe à Toi. C'est bien d'avoir des Corones. C'est encore mieux de les garder :-) Et soigne moi ce réglage de sellette !
    A+, Pascal.

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