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mardi 5 mai 2009

Casse-cou abstiens-toi !

Le grand couillon que je suis est allé lundi matin à Bourscheid-plage, a pris sa voile et est monté au Gringlay. Vent arrière : pas de décollage... gonflage de la voile, essais de gonflage face voile,etc. L'heure avançant, je me prépare pour un déco, mais le vent est toujours arrière... je mets le chrono pour fixer un temps limite et puis tant pis si cela ne se calme pas. Avant même que le chrono ne sonne, je décide de remballer. Je me retourne, vais vers la voile pour déposer la sellette que j'avais toujours attachée et ... miracle ! plus de vent arrière mais une légère brise montante. J'attends encore une minute, cela ne change pas et GO ! Super décollage, pris en charge immédiatement par une ascendance. Hooah ! Je me cale dans la sellette, mal réglée en profondeur (pas grave, je veux seulement descendre à l'aterro) et c'est parti. Ca remue un peu, mais ça pompe... et je n'en profite pas, puisque je n'ai pas le temps ni surtout l'expérience du thermique en parapente. Je fais une approche sous le vent, assez fort au sol, la vallée est encaissée et les arbres sont proches lors des virages, mais ok, ça va. Commandes remontées, j'aborde la finale face au vent et à 3-4 mètres/sol, une bourrasque latérale me projette au sol comme un paquet de linge sale. Ouille ! Aïe, je crois sur le moment que je vais me blesser gravement. Je me relève, j'ai mal au niveau de l'articulation du fémur, mais stoïque, je dis aux témoins du crash que ça va ! Je replie en essayant de ne pas penser à la douleur puis je marche jusqu'à la voiture, à 100m. de là. Je suis allé chez le toubib qui m'a envoyé à la radio. Rien n'apparaît sur les plaques. Ouf !
Morale de l'histoire : on ne fait pas le con en parapente, les atterrissages peuvent être risqués, contrairement à ce que je pensais. Leçon retenue.

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