Pages

jeudi 1 juillet 2010

Vols locaux : plus difficile de grimper

Samedi 26, Gringlay. Une légère appréhension, vu la dernière expérience sur le site. Ça ne souffle pas fort, mais orienté Ouest. Prêt pour un plouf éventuel. Se pointent Rol et Pascal, un Belge que je ne connaissais pas. Comme je suis déjà en place, je décolle et effectivement, c'est l'atterro qui m'attend quelques minutes plus tard.
Dimanche, activité familiale : je me sens mal à voir les cumuli s'accumuler.

Lundi 28 juin, vent Nord. Un client du côté de Grosbous, ce qui veut dire pente-école. Quelques petits décollages et du gonflage par temps turbulent.

Mardi 29 juin, vent Nord-Ouest : direction Lellingen. Le champ du déco est cultivé, il n'y a guère de place pour étaler la voile. Je me place dans la pente, ancienne forêt d'épicéas et je me fais bouffer par les fourmis. Purée ! ça pique ces cochonneries. Je ne me fais pas prier, je décolle sans chipoter. Pas parti dans un moment opportun, je signe un plouf honorable.

Mercredi 30 juin. Le vent a l'air de souffler Ouest, mais la nébulosité est bien développée, des tours se forment depuis midi. Je crains que cela soit trop turbulent. Je me rends tout de même au Gringlay. Personne. Je n'ai pas assez d'expérience pour être sûr des conditions météo. Au déco, cela n'a pas l'air de pousser fort. Je décolle et je suis étonné de ne pas me faire secouer et remonter à du +10 m/s. En fait, il n'y a rien. Je zérote à peine. Finalement, cela se traduit par un plouf, habitude durant cette semaine. Moi qui planifiait dans ma tête mon premier cross ! Comme quoi l'aspect presque orageux des nuages ne traduit pas nécessairement des ascensions fulgurantes. 2 pilotes sont partis alors que je finissais de replier, sans tenir plus que moi. Lorsqu'ils ont, à leur tour, fini de remballer, 2 autres voiles sont parties, avec un peu plus de succès, mais n'ont pas réussi à monter plus haut que la crête et se sont maintenus difficilement. Je râle un peu, j'ai raté le créneau.

Conclusion : c'est dans ces conditions faibles que je me distinguais avec la sigma-32. Mais vu la nébulosité, je n'aurais jamais osé partir avec elle. L'aspen3 est vraiment rapide et je m'en rends compte dans la finale, lorsqu'il n'y a pas de vent en contre. Elle arrondit bien et les posés sont dosés, même s'il me manque certainement encore du feeling.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire