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jeudi 8 octobre 2009

Enfin compris le chargement de la ventrale !

Hier, vent annoncé 13 Km/h SSE. Je me rends au Bréimenheck (ne cherchez pas, c'est secret). La température est de 21°C, pas mal pour la saison, il ne faut pas rater la moindre occasion de voler, n'est-ce pas ? Sur place, le vent est plutôt ESE, bien cross par rapport au point de décollage. Le vent est un peu juste, la pente est un peu juste, le dégagement est un peu juste : bref, c'est juste, quoi ! Je gonfle, courre et décolle mou, juste pour arriver au-dessus du champ de ronces qui délimite le point de départ et plouf ici même. En luxembourgeois, bréimen veut dire ronces, et je suis en plein dedans ! Décrochage des élévateurs et ramassage minutieux de l'équipement. Comme j'aime cela, je le fais une seconde fois. Il faut quand même préciser que la pente est vraiment faible, qu'il y a des arbustes assez hauts quelques mètres plus loin et pour rappel, le vent cross. Bref, ça ne décolle pas... Le vent est un peu plus soutenu et le soir est tombé. Le moment est venu de faire du gonflage sol. Je gonfle face voile, contrôle le gonflage et le vent, bien régulier, me permet de bien jouer avec la voile. Il forcit un peu et je suis obligé de mettre du poids pour ne pas reculer. C'est ici que j'optimise ma position de chargement ventral. En fait, il faut bien mettre les bras en arrière, pour que les élévateurs ne touchent pas les épaules ou le haut des bras. Il faut se dégager et carrément se pencher en avant, le poids tombe naturellement sur la ventrale. J'ai les bras tendus en arrière, se touchant presque. Les commandes ont le bon débattement et on peut contrôler la voile facilement. Voilà, c'est ça le truc qu'on aurait du m'apprendre : simplement se dégager des épaules et "tomber" en avant sur la ventrale.
Comme quoi, le gonflage au sol, comme tout le monde l'a dit avant moi, c'est important.

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