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jeudi 30 juillet 2009

Vol par conditions fortes au Gringlay

Sur le site météo xcweather, vent annoncé 20-22 Km/h Ouest. Bon pour le Gringlay ! Mais ces vitesses n'incluent pas le phénomène d'ajout des ascendances par les cumuli. Constatation : ça soufflait vachement fort quand je suis arrivé au déco. J'attends que ça se calme un peu pendant plus d'une heure et puis le créneau arrive. Décollage avec montée immédiate : c'est parti mon kiki, de l'ascendance dans tous les coins, mais ça secoue bien ! J'ai chopé une fermeture sur l'aile droite et directement sur l'aile gauche, le tout en quelques instants. Pas à l'aise ! Sûrement un manque d'habitude, ce n'est jamais que mon 24ème vol... Ça tient ainsi pendant une bonne heure, mon record ! Je suis descendu sous la crête et les conditions sont tellement bonnes que je suis remonté encore plus haut, un gain de 194 m. Mes accompagnateurs sont descendus à l'atterro. Je ne vais pas les faire attendre trop longtemps et je n'essaie plus de tenir en l'air. L'approche est chaotique, je reste sur la gauche de la vallée, il y a des turbulences sous le couvert Ouest. Vallée étroite, ça bouge en arrivant, je ne suis pas rassuré, c'est là que je m'étais fait vachement mal lors de mon premier vol sur ce site. J'enquille la finale en me plaçant le plus à droite en remontant la vallée, au-dessus de la rivière. J'ai même une petite fermeture du bout d'aile droite... tout relevé, ça file à bonne vitesse vers le terrain, mais je suis bien positionné et un bon freinage me ralentit suffisamment pour un atterrissage convenable. Pas fâché d'être au sol, le dernier tronçon m'a fait flipper. Remontée avec Fern sur sa moto pour récupérer la voiture au parking Leweck. Je suis vanné : ça fatigue, le grand air.
Trace sauvegardée

lundi 27 juillet 2009

Vidéo d'un vol au Gringlay

J'ai reçu pour la fête des Pères une caméra X-Snipe 300 de Oregon Scientific, qui peut se fixer au casque, est étanche, fonctionne sur piles, etc... Je l'ai inaugurée en vol au Gringlay ce dimanche 26 juillet. Un premier vol, seul au déco, personne à la radio et au moment de décoller, voilà Guy qui se pointe d'un vol au plouf. Petit vol de 8 min. avec peu d'accroches, posé sur le terrain en bas, un peu juste pour les lignes électriques qui longent le chemin. J'éteins la caméra que je n'avais pas démarrée en enregistrement.J'attends Guy qui fait un petit vol également. Il compte remonter à pied, donc... grimpette à pincettes. 20 min. d'ascension et me voilà frais comme une rose de nouveau au déco (les roses, elles sont pas si fraîches). Je déploie en attendant Guy, mais les conditions sont bonnes et je décolle pour un vol de 20 minutes, du bon thermique bien couillu me remonte plus haut que le déco, mais ça secoue bien et je ne suis pas à l'aise à certains moments. La caméra tourne et témoigne de mon passage au ras des arbres que j'ai frôlé avec ma sellette... pfff, pas passé loin, j'ai eu chaud. Atterro plus sécurisé que le premier. Vols enregistrés.

vendredi 24 juillet 2009

Haute-Kontz et Puxing

Bon vent du Sud. Je suis allé sur le site de Haute-Kontz (sur la plaque du village, c'est indiqué Contz). Il y avait 3 gars en attente. Vent irrégulier et rafales : pas de déco. On a un dénivelé de ±130 mètres. Je découvre le site Ouest, que l'on voit très bien vers la gauche, une falaise rocheuse surplombant le village de Contz. Je reste un moment et j'essaie la nouvelle antenne UHF que je viens de recevoir du Canada. Pas moyen de communiquer avec la radio PMR. L'électronique ne permet certainement pas de monter si haut par rapport aux caractéristiques de base de l'appareil (136-173 MHz). Tant pis, j'utiliserai les 2 systèmes, ce n'est tout de même pas encombrant. Finalement, un front se pointe du Sud et le vent ne faiblit pas. Je rentre par la vallée de la Moselle sans avoir déballé la voile. Temps chaud et lourd.

vendredi 17 juillet 2009

Emetteur Puxing : précisions

Après tous les réglages effectués, pas moyen de capter les gars de Cumulux sur le PMR 5.15. Les scans ne marchent pas plus. Finalement, Adrien démonte l'antenne et constate qu'elle est VHF et non UHF, ce qui expliquerait peut-être le problème. J'ai commandé sur eBay une antenne UHF avec connecteur SMA-F et un câble USB spécifique pour la programmation du Puxing PX-328. On va voir ce que cela va donner. En attendant, j'ai acheté pour 99 €, un kit Motorola en PMR. Ca marche, évidemment, mais je préfèrerais utiliser mon Puxing, quitte à changer d'antenne lorsque je change de pays/système.

dimanche 12 juillet 2009

Radio émetteur pour le parapente

J'ai commandé sur eBay un talkie-walkie Puxing PX-328 pour pouvoir utiliser la fréquence FFVL de 143.9875 Mhz, la seule légalement utilisable sans licence en France. Au Gringlay, il est d'usage de prendre une fréquence PMR 5.15. Après de maintes recherches sur le net, j'ai trouvé de quoi il s'agissait : de fréquences libres sur la bande 446.00625 par pas de 12.5 KHz sur 8 canaux. Pour pouvoir émettre et recevoir sur cette radio, il faut bidouiller un peu : maintenir les touches MON et MENU pour arriver sur SELF, taper 5858. Apparaît alors la plage de fréquence de l'émetteur. J'ai mis 143447 puis ENTER pour 143 MHz à 447 MHz, comme ça, j'ai tout. Puis dans le même mode, j'ai programmé les canaux 1 à 8 avec les bonnes fréquences. Pour sortir du SELF, éteindre. Le mode d'emploi en ligne est disponible ici. Il s'agit du mode d'emploi pour le PX-777 mais cela fonctionne pareil. Revenons-en à la fréquence utilisée au Gringlay : PMR 5.15. La valeur 5 est pour le canal 5, soit 446.05625 et la valeur 15 est pour l'utilisation d'un squelch spécifique, sorte de filtre. Pour pouvoir configurer, il faut passer en mode VFO, pas en mode canaux, puis menu et T-R, puis prendre le canal 16 (et pas 15, car il y a un canal de plus sur cet émetteur, par rapport aux émetteurs PMR) de ce mode en tournant la molette de réglage sur le dessus de l'appareil, ce qui correspond à une fréquence de squelch CTCSS de 110.9 Apparaissent alors les lettres CT sur le display.
Les fréquences PMR sont utilisées par les talkies-walkies que l'on trouve dans les supermarchés et qui annoncent des portées de 5Km en espace ouvert. Le PX-328 a une puissance de 4 Watts, que l'on peut réduire par programmation des canaux à 2 Watts.

Voici les canaux PMR446

Canal Fréquence exacte en Mhz
1 446.00625
2 446.01875
3 446.03125
4 446.04375
5 446.05625
6 446.06875
7 446.08125
8 446.09375


Les canaux CTCSS :
Fréquence en HzFréquence en Hz
167,020131,8
271,921136,5
374,422141,3
477,023146,2
579,724151,4
682,525156,7
785,426162,2
888,527167,9
991,528173,8
1094,829179,9
1197,430186,2
12100,031192,8
13103,532203,5
14107,233210,7
15110,934218,1
16114,835225,7
17118,836233,6
18123,037241,8
19127,338250,3

Vol dynamique au Gringlay

Vent SW, ciel couvert. Sur le forum de cumulux, je lis que plusieurs membres vont se rendre au Gringlay dès le matin. Je file jusque là à moto et effectivement, il y a du monde. Les conditions sont difficiles, le vent ne souffle que dans la pente. Des pilotes plus aguerris que moi (ce n'est pas dur à trouver) s'abstiennent. Je m'en vais faire du gonflage dans un site où le vent est plus régulier. Ca souffle pas mal mais je peux bien m'entraîner quand même, utiliser des subtilités comme le guidage au sol par la sellette. Le temps passe et je m'apprête à rentrer à la maison lorsque j'aperçois des voiles en vol. Je me repointe au Gringlay : ça tient, mais ça souffle pas mal. Je déballe le matos, j'étale et m'apprête à partir derrière Lex. Gonflage face voile, je me retourne, la voile est superbement gonflée, j'avance en marchant vers la crête et je décolle tranquillement en montant directement. Cool ! J'enquille sur la gauche et je monte directement. Ca secoue pas mal par endroits. Une petite fermeture côté droit qui se résorbe d'elle-même : un petit stress. Puis des aller-retours le long de la crête pendant 3/4 heure. Les autres ont déjà replié et sont remontés. Je suis quand même fier de moi ! Ca secoue toujours et c'est ici que je me rends compte que ma sellette n'est pas très confortable. Cela devient un peu pénible et je n'essaie plus d'accrocher à tout prix. Je me retrouve à l'attérro après un vol de 50 minutes, mon record. Je replie et je vois que les autres sont en l'air. Je m'apprête à remonter à pied quand un pilote se pose. Je me dirige vers lui, pensant profiter du système de navette. Martin n'accroche pas non plus et se pose. Nous sommes trois au sol maintenant. Lex tient pas mal de temps puis se pose. Oli est encore en l'air. Je pose la question de savoir comment remonter. Apparemment, je ne suis pas inclus dans les options. Remontée à pied en réfléchissant à cet esprit solidaire. Finalement, il s'avère qu'ils ont l'habitude de prendre un verre à la terrasse de la brasserie, ce que je n'ai pas attendu.
Vol enregistré.

mardi 7 juillet 2009

L'homme est un animal arboricole




Samedi, bonnes conditions vent NW, mais pas pour le Gringlay. Je vois les nuages en rues Ouest-Est plus vers le Nord. Qu'y a t'il par là ? Coo dont on m'a parlé il y a peu. Une heure de route, j'y vais... effectivement, le vent est mieux orienté. J'arrive et je vois déjà quelques voiles en l'air et ça semble tenir. Super ! Avec la moto, pas de problème de parking. Le plus dur est de trouver le départ du téléphérique. Et oui ! c'est bien organisé sur place ! Je plaisante bien sûr, ce n'est pas le club sensation'ailes qui gère ce moyen de montée, mais le parc d'attraction PopsaCoo. Je vois qu'il faut acheter une carte à points pour pouvoir monter sur le téléphérique. 25 € la carte de 20 points... il est annoncé 6 points pour cette attraction, ce qui me fait 3 remontées, purée, c'est pas donné, me dis-je. Je fais la file avec mon barda et le préposé me demande si c'est pour le parapente. J'opine du chef (c'est marrant comme expression, non ?) et il me barre 2 points. Ouf ! c'est moins cher que prévu, parce que c'est quasi indispensable de monter de cette façon si on veut faire plus d'un ou deux vols sur la journée. Ca grimpe sec quand même. 2,5 € pour la facilité, ça reste abordable pour la pratique d'un sport qui est assez cher à pratiquer. Bref, j'embarque, avec mon sac en passager pour une lente montée mécanisée.
Arrivé en haut, je m'attends à trouver une indication pour rejoindre le déco, mais rien... je dois de toute façon monter et je sais que je dois me diriger vers la gauche, ce que je fais. Je me retrouve sur un chemin que je prends vers la gauche. Erreur ! en fait, il faut aller sur la droite, puis choper une espèce de chemin/lit de rivière qui monte tout droit, jusqu'en haut, où l'on se retrouve à un croisement, et là, il y a des panneaux indiquant les deux sites d'envol.
J'enquille vers la gauche, puisque le vent est Ouest et je rejoins le déco où se trouvent quelques libéristes du pays, des Bruxellois et des locaux. Le vent est changeant O-NO-N. Les convoyeurs attendent. Je déballe le matos et j'étale. Je suis devant tout le monde, mais je ne veux pas décoller le premier, vu que c'est mon premier vol sur le site. Je me renseigne sur les particularités, qui sont peu nombreuses : attérro en bas, sinon, rien de spécial. On poireaute là pendant un moment. Les conditions thermiques se dégradent. Je ne crois pas que je vais rester longtemps en l'air. Le vent se met dans la bonne direction et avec assez de force : c'est le moment. Personne n'a l'air de bouger. J'y vais, tant pis si je suis le premier ! Bon déco. Les autres suivent. Un bon petit vol de 10 min, j'ai accroché quelque chose. Finale en Z puis posé dans le champ officiel. Je ne suis pas le dernier du groupe, héhé, j'ai tenu plus longtemps que les bien équipés qui étaient derrière moi. Comme quoi il ne faut pas nécessairement avoir un vario pour voler. Mais je vais m'en acheter un prochainement, c'est indispensable. Le feeling ne suffit pas dans des conditions difficiles.
Il est 17h. Encore le temps pour un dernier petit vol. D'ailleurs, il y a encore pas mal de monde en l'air. Cette fois-ci, je prends directement le bon chemin, ce qui me fait gagner pas mal de temps par rapport à ma première remontée. Les créneaux de décollage sont vraiment restreints. Ca souffle en latéral, du Nord, mais l'Ouest ne donne pas grand-chose. Finalement, Ben, un habitué décolle, je le suis. Il chope quelque chose, mais vire plus court que moi. Je tartine pour rester dans son thermique et ce faisant, je descends quand même assez bas. Je frôle les arbres. Je veux passer une espèce de petite crête pour me retrouver dans la descente, mais une pointe de pin se dresse sur mon chemin. Je me dirige vers la gauche, en étant déjà assez proche des feuillus, pour éviter l'obstacle, mais je dérive en plein dessus. Je me dis que ce n'est pas grave, que je vais passer en touchant la pointe, mais c'est vachement rigide et plouf ! arrêté dans mon vol, je chute dans les arbres. Merde ! j'ai pas l'air d'un con. Ca dégringole sec, puis la voile m'arrête dans ma chute, encore à quelques mètres du sol. Je suis le long d'un hêtre, dont les branches m'offrent généreusement un appui sûr. J'ai été vraiment surpris de bucheronner sur ce coup. Je me libère d'un élévateur, pour essayer de descendre la voile, mais rien de vient. Assuré de ne pas tomber, je me défais de la sellette. J'utilise mon Leatherman pour scier les branches qui gênent la voile, mais cela ne sert à rien : la voile est accrochée dans le pin voisin, que je ne peux escalader. Tant pis, elle restera là. Je décroche la sellette de l'autre élévateur et rejoins le sol. Les autres m'ayant vu atterrir dans un mauvais endroit ont survolé ma voile et je leur ai crié que tout allait bien. Je descends à l'atterro en vitesse pour les avertir que je n'avais rien. Louis Neys, le responsable du site est justement là et me demande pourquoi je suis descendu. En fait, il fallait que je ne bouge pas et que j'attende les secours. Effectivement, quelques minutes plus tard, on entend la sirène des pompiers. Louis me dit d'aller les rejoindre pour me signaler et récupérer ma voile. Je file sur ma moto dans la direction indiquée (ce qui n'est pas le fort de Louis, comme je m'en suis rendu compte) et en essayant de passer à tout prix avec la moto, je me retrouve embourbé, la moto par terre, emmerdé comme pas possible pour faire demi-tour. Zut, pas le bon chemin. Je parviens finalement à me sortir de cette fâcheuse posture pour essayer un autre chemin. J'arrive chez un Hollandais résidant qui me propose de me conduire avec son 4X4. Purée, les pompiers doivent être en train de me chercher dans tous les coins. On arrive finalement sur place, mais personne ! Pas de bruit, rien ! Je téléphone au 112 et j'apprends que l'intervention a été annulée. Merde alors ! Le gentil Hollandais me reconduit chez lui, auprès de ma moto. Je reviendrai chercher ma voile le lendemain.
Dimanche. Je téléphone à Louis. Il est sur place pour marquer l'emplacement pour les pompiers. Chouette, je ne devrai pas me tuer pour récupérer ma voile. Je contacte les pompiers de Stavelot. Ils sont prêts à partir. Je leur dit que je suis encore à la maison et que je mettrai plus d'une heure pour arriver. Pas de problème, il vont faire ça tranquillement. En partant, j'achète quelques bouteilles de Saint-Emilion Grand Cru pour remercier tout ce petit monde si serviable. En arrivant, les pompiers avaient fini de récupérer ma voile. Emballée en vrac avec des branches, témoins de mon aventure. Je leur file la bibine, ce qui a l'air de leur faire plaisir et je demande un numéro de compte pour virer une participation aux frais. C'est la pratique ici, et je suis vraiment reconnaissant de ce qu'ils ont fait. C'est vraiment la moindre des choses. On passe chez le Hollandais, promoteur d'éolienne et ennemi de Louis, comme il me l'a appris hier. Le monde est petit. St Emilion pour le Batave. En route pour la dernière livraison, chez Louis, puis retour maison. En chemin, on s'arrête pour démêler la voile et contrôler son état. J'ai encore une fois de la chance : elle n'a rien du tout. Les gars de Stavelot ont fait du bon boulot (bouleau ?). Merci encore une fois à eux.

Conclusion : c'est arrivé à cause d'une mauvaise décision de ma part. J'aurais du obliquer sur la droite, rechercher la sécurité de la pente plutôt qu'approcher trop près des arbres. Je me suis équipé également d'une radio, cela me permettra d'être en contact avec les autres, pour entendre les instructions en cas de problème similaire ou autre.

Vols en format GPX.


mercredi 1 juillet 2009

Réparation de voile et les 100 ans de l'aéronautique au Luxembourg

J'ai reçu le ripstop autocollant par la Poste, en rouleau, dans une boîte, bien emballé. La couleur n'est pas exactement la même. Je me dis que je vais avoir une voile qui ressemble à un dalmatien.
Ce dimanche 28, c'est la journée de l'aéronautique au Luxembourg. Des manifestations sont prévues un peu partout dans le pays : vol à voile, montgolfières, aéro-modélisme, paramoteur, et parapente à Bourscheid... organisé par mon nouveau club : cumulux. Je me pointe à 10 h. et je reçois un T-Shirt du club (que je paye directement) et puis je donne un coup de main comme je peux : il n'y a pas de leadership ou bien tout le monde sait ce qu'il a à faire. Et puis, j'attends... la météo n'est pas terrible : temps lourd, chaud, orageux, couvert 5/5. Il n'y a que Michel, du club Mos'ailes, qui fait des vols en tandem à 50€. Pas mal pour 3 minutes... Je déballe ma voile que je n'avais plus touché depuis la déchirure et je me mets à réparer les dégâts, qui ne sont pas si importants que cela, j'ai même du mal à trouver les déchirures. Je découpe des petits patches que je colle sur l'extrados. J'essaye de coller une pièce par dessous, mais c'est difficile et j'abandonne l'idée. On verra ce que cela donnera en collant un seul côté. Je replie puis je prends des photos pour alimenter les archives du club. Midi se pointe, pas grand monde ni grand chose à faire à part utiliser les bons que j'ai reçu pour mon coup de main. Bière, frites, saucisse... gastronomie locale. Je m'ennuie et décide de faire un vol. D'autres ont déjà commencé le challenge du club : épreuves de finesse, duathlon, durée, slalom au sol. Je m'inscris pour le fun. Il y a eu 3 pilotes qui ont fait la finesse... Le duathlon (monter à pied et redescendre le plus vite possible) n'a connu aucun participant et je ne serai pas le premier : 29°C, c'est pour crever. L'épreuve de durée : je crois que quelqu'un a volé plus de 5 min. mais je ne suis pas sûr. Bref, pas les conditions idéales, mais il faut faire avec ce que l'on a. Je me retrouve au déco, en même temps que la Xième rotation de Michel. Pas de vent, gonflage dos voile, course à prévoir. Ceux qui me précèdent avortent quelques décollages : on voit bien qu'ils ne sont plus habitués à décoller dans des conditions pareilles. J'appréhende également la chose : ce sont quasi les mêmes conditions que lors de ma gamelle dans les ronces. Finalement, après qu'un sans-gêne se soit déployé devant moi alors que j'étais prêt, je décolle proprement. Pour l'attérro, j'ai hésité de sens et finalement, je suis trop court pour remonter la vallée et trop haut pour la descendre. Je fais un 360 large en finale. Ce n'est pas bien, je sais mais l'étroitesse de la vallée ne permet pas beaucoup d'options. Le vent étant nul à variable, c'est ce qui m'a fait tergiverser sur le sens d'atterrissage. Posé au milieu du terrain, bien propre. Pliage. Je n'ai pas retrouvé les réparations ni les trous. Il fait trop chaud en plein soleil pour chipoter. On verra au prochain déballage. Le ciel s'obscurcit. Il n'y aura plus d'autre vol. On glande sur place. Un petit vent descend la vallée. C'est peut-être le moment de faire l'épreuve de slalom au sol ? Personne ne bouge. J'en parle à quelques-uns, mais apparemment, c'est loin d'être leur priorité... Je déploie ma voile pour faire quelque chose. Guillaume est également de la partie. Nous voilà partis pour quelques gonflages par vent variable en force et direction. Au moins, il y a un peu d'animation. 17 heures : séance de cinéma au château. Le camping se vide. Je replie. Je suis crevé : cette chaleur ! Je sue comme un porc (si les porcs suent?). Il y a assez de monde pour ranger et je me dis que de toute façon, il y en a beaucoup qui n'ont rien foutu de la journée et je m'en vais sans donner un coup de main, avec une mauvaise conscience, mais avec ma femme qui est finalement venue en fin de journée.