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dimanche 21 juin 2009

Bouaaahhhh!!! j'ai abimé ma voile !!!

Vendredi, les conditions me paraissaient bonnes pour un vol thermique au Gringlay... Je parque la voiture près de l'hôtel Leweck, comme il se doit, et je pars à pied vers le déco... Ca a l'air de souffler pas mal, mais seulement dans la partie gauche du déco, qui n'est pas très large. En l'air, tendance NW, les pales des éoliennes font le tour en 4 secondes, ce qui donnerait de bonnes conditions dynamiques sur le site d'après Olivier. Je ne le sens pas. Mon expérience n'est pas suffisante pour partir seul dans ces conditions. Je ne suis pas près pour un cross aujourd'hui, seul, sans parachute de secours ni vario... La sagesse s'immiscerait-elle en moi ? Quoiqu'il en soit, je suis sur place, ma voile est déployée, il y a du vent, je vais essayer du contrôle de voile : gonflage, contrôle statique face à la pente. Mais le vent tourne maintenant Nord et rien à faire sur le site même. Je replie, pars vers une pente orientée Nord, un peu plus haut pour quitter le couvert des arbres. J'arrive dans un champ herbeux, idéalement orienté. Les gonflages commencent, face voile, bras croisés, avants bien séparés pour une montée facile de la voile. Je contrôle pas mal la voile. J'ai bien saisi le tirer de commande opposée à la traction de la voile et à me déplacer sous le parapente. Une rafale me soulève, je contrôle, mais je suis emporté vers l'arrière. Je tire les freins à fond et ma voile retombe sur ... des fils barbelés, que je croyais être des fils de clotûre lisses. Trouée à plusieurs endroits, j'en ai mal au coeur. C'est fini d'avoir une voile impeccable ! Je me console en me disant que ce n'est pas une machine à 3000 euros, mais j'en souffre quand même. Je déteste avoir du matos rafistolé. Bon, ce n'est pas grave, on va refaire ça. Je me renseigne sur Internet. Il existe du ripstop autocollant, valable dans le cas de petites réparations pour des déchirures inférieures à 5 cm. Finalement, j'ai trouvé mon bonheur, pas facilement d'ailleurs, sur www.luftsport-shop.de. Grand choix de couleurs et expédition à prix raisonnable. Résultats sur un prochain message.

samedi 13 juin 2009

Rencontre du 3ème type

Aujourd'hui, vent Ouest léger annoncé. Nébulosité 3/5 cumulus peu actifs (mais je crois que le terme correct serait cumuli peu actifs). Pas assez de vent pour un décollage face voile, quelques tentatives suantes pour m'approcher du déco, mais pas assez de portance. Vu ma récente gamelle sur les lieux, je préfère m'abstenir d'une tentative de course dans la pente toujours pas dégagée. Voilà un type qui se pointe avec un gros sac à dos : un parapentiste, appartenant au club local Cumulux. Olivier, c'est son prénom est en contact radio avec d'autres qui ne tardent pas à venir. Voici donc le Jhemp, qui a tondu, le Lex, Guillaume, Sonia (la copine de Guillaume), Momo (au doux accent provençal). J'ai même rencontré le président ! Il y a donc des parapentistes dans le coin... Au final, Momo décolle et s'accroche un bon quart d'heure, il y a un peu de vent. Je m'apprête pour le déco et... pfff, parti le vent ! Je plante là et fais connaissance avec les autochtones (ce n'est pas une insulte, voir dico). Le terrain est maintenant tout tondu et le site est envahi par les touristes allemands et hollandais. Finalement, un cumulus amène une brise suffisante et je décolle, avec un gonflage face voile et une course dans la pente. Je ne suis plus habitué à courir pour décoller, mais ça va quand même. Je suis les traces de Momo, mon premier exemple (puisque je n'avais encore jamais vu personne voler sur ce site) mais je n'accroche rien et quelques minutes plus tard, atterro sans problème. Un touriste allemand se pointe en vélo et me propose de me remonter au déco... mais en voiture ! Ok, la grimpette peut attendre ma sueur un autre jour ! A notre arrivée, Guillaume vient de décoller mais n'accroche rien non plus... Atterro impeccable dans la cible. Il est temps de rentrer, toujours pas de bonnes conditions pour tenir . Salutations à tous, en plus à Guy qui s'est pointé entre-temps et retour maison.
Je suis vraiment content d'avoir pris contact avec les gars de Cumulux, ils sont sympas et il y a même des francophones (les seuls qui ont volé, d'ailleurs). Trace sauvegardée.

mardi 9 juin 2009

Vaincre ses appréhensions

Je suis retourné au Gringlay, vent WSW faible, nébulosité 3/5 cumulus, plafond à 650 m. Conditions bonnes. La pente n'étant toujours pas dégagée (malgré ma promesse virtuelle), il me fallait attendre le bon moment. La brise soufflait seulement sur la crête, mais pas tellement dans le champ au-dessus. J'ai fait des gonflages face voile, en tirant sur les avants et en reculant en même temps pour contrôler la voile, puis tenté de décoller, mais cela ne portait pas, je l'ai bien senti et j'ai avorté 3 décos. Puis un cumulus s'est pointé juste au-dessus, m'apportant le vent salvateur. Gonflage, mise en place, traction par la voile : OK pour take off. Une légère crainte au démarrage, le souvenir des ronces puis je me fais soulever par le cumulus. Le thermique très petit, je n'ai pas osé le prendre, je suis déjà dans la dégueulante... je pointe sur le nuage suivant, pas mieux, vraiment pas ce qu'il faut au pilote débutant que je suis. Ca plombe pas mal et je dois me diriger au plus vite vers l'attérro, que je vois déjà court. J'espère choper quelque chose sur le chemin, mais quelques secousses, sans plus. Ca bouge pas mal à l'approche et je repense à mon premier atterrissage catastrophique sur ce site. Je reste le plus centré possible dans la vallée, pour éviter les bords et les remous. La manche à air est molle, ce que je préfère dans cet endroit, posé tranquille, dans les règles de l'art. Repliage, inscription au registre des vols, même s'il fut très court, et en route vers le déco. Pfff, je suis à la bourre et je tente l'autostop. Un camion de chantier m'emmène jusqu'en haut de la côte, juste avant que je me décide d'entamer la grimpette. Encore 1 Km à marcher, mais sur plat. C'est certainement plus facile que 500 m. avec un dénivellé de 200...

mercredi 3 juin 2009

Attention à s'équiper pour le gonflage

Je suis allé hier, par vent irrégulier NNE, faire du gonflage sur la colline voisine, dans un champ bien dégagé et orienté Nord. J'ai fait des gonflages face voile, avec montée rapide de la voile, freinage, etc... mais les rafales me faisaient m'envoler de 2-3 mètres. Cela m'a permis d'affiner la manipulation de l'aile, puisque les commandes sont très sensibles et de ressentir la position de l'aile dans mon dos. Je n'étais pas spécialement équipé et c'est sur ce point que je veux mettre l'accent : chaussures montantes, casque, manches longues sont indispensables, même s'il fait chaud. Le vent étant variable, je me suis pris quand même quelques inquiétudes. Quant au terrain, choisir une surface assez grande, parce que l'aile peut avancer ou reculer, et les barbelés ne sont pas accueillants, ni pour le pilote, ni pour le matériel. C'était quand même impressionnant de décoller comme ça, on ne sait pas où on va se retrouver, contrairement à un vrai décollage qui me parait plus sûr. En tout cas, c'est une bonne école et chaque entraînement est différent.

lundi 1 juin 2009

Traces de vol en 3D

Pour commencer, il faut avoir Google Earth installé sur votre PC. Ensuite, il faut télécharger les traces GPX qui se trouvent ici . Remarque : ce lien est également dans la liste de la colonne de droite. Quand ceci est fait, ouvrir le fichier GPX avec Google Earth. J'ai fait une petite vidéo pour montrer les différentes étapes.

Cette vidéo est disponible en meilleure qualité dans le dossier en ligne des traces.

Voler à Kanfen...

Voilà, rien ne m'arrête, même pas quelques égratignures de ronces. Ce dimanche de Pentecôte au matin, direction Wolmerange-les-Mines, site de Kanfen. Pas grand monde ce matin, un bon vent ENE, ±30 Km/h. Gonflage face voile, que je commence à bien maîtriser et c'est parti. Ce qui est génial, quand il y a du vent, c'est que ça part immédiatement, pas besoin de courir comme un dératé. Plafond à 750 mètres, cumuli peu développés, je monte au plafond, un gain de 260 mètres, encore un record pour moi. Les conditions ne sont pas optimales et les thermiques s'évanouissent, me faisant redescendre au plouf. Les habitués du coin se sont accrochés aux dynamiques, qu'ils connaissent bien et c'est là que l'on remarque les bleus, ceux qui remontent à pied... J'ai trouvé un adage : "Si tu n'as pas de commandes, tu as des jambes". Pendant ce vol, j'ai tenté une repose au sommet, j'ai frôlé la crête, puis je suis reparti pour un tour. Un type m'a dit que je tournais trop en arrière, je ne savais pas pourquoi.
Pour le 2ème vol, les conditions sont soutenues, mais je profite d'une accalmie pour décoller, pour un petit vol avec repose sur la crête. Là, le type qui m'avais dit que j'allais trop loin pète les plombs et m'engueule bien : j'ai fait mon approche finale sous le couvert des arbres et j'aurais pu me choper un rouleau qui m'aurais plaqué au sol. Il m'explique que je dois absolument m'aligner sur le déco, dégagé, sinon je risquais gros. Message compris. 3ème décollage sans avoir du faire la grimpette. Ouah ! j'y arrive ! Les conditions thermiques se dégradent, couverture 5/5, dur pour moi d'accrocher du dynamique, plouf après quelques minutes. GPS éteint pour ce vol, pas de trace.
On en apprend à chaque vol.