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mardi 26 mai 2009

Gamelle au déco de Gringlay

Super conditions climatiques, vent nul, 27°C. Peut-être un petit vol en vitesse au Gringlay ? J'hésite, mais mon fils peut m'accompagner pour me remonter en cas de plouf en bas... Sur site, pas de vent, si ce n'est une légère brise venant de la gauche, mais irrégulière. On étale, bonne montée de la voile, mais la pente n'est pas dégagée pour la course, et la sigma demande un peu plus, la demi-aile gauche se dégonfle lorsque je suis déjà en train d'essayer de prendre de la vitesse, bien penché en avant, comme il se doit et patatra, grosse boulette dans les ronces sur 5O mètres. Purée, quelle gamelle ! Ecorché aux bras, je suis plein de sang, mais rien de cassé. Je ne sais pas comment je me suis arrêté, j'ai tiré les freins dès que j'ai senti que cela ne portait pas, mais ça descend bien raide. Je fais signe à Adrien que tout va bien et il vient à mon secours pour remballer et remonter. Ouille, ça pique ! On retape le tout dans le coffre en vitesse et retour maison, douche, désinfection, bandages... Projet de vengeance : revenir avec la débroussailleuse et régler leur compte à ces ronces diaboliques, et accessoirement, permettre une course plus longue dans la descente...
Conclusions : ne pas s'élancer dans une pente dans laquelle on ne peut se déplacer, surtout s'il n'y a pas un vent de face au moins léger. J'aurais sans doute du obliquer vers la gauche pour rattraper le coup, mais impossible dans la broussaille. Cette voile demande du vent et/ou une pente assez longue et dégagée. Mauvais choix de ma part. Prenez-en de la graine (de mûrier) !
Voile bien gonflée

Demi-aile gauche OK

Là, ça merde et pas moyen de rattraper

5O mètres plus bas

Résultats des courses

samedi 23 mai 2009

Kanfen : vol avec vent Est 30 Km/h


Conditions du jour annoncées : 20 Km/h Est. OK, départ pour Kanfen vers 9 hrs. Sur place, plutôt 40 Km/h, mais des voiles sont en l'air. Trop d'air pour moi... j'attends. Au déco, 2 ailes delta, on va voir ce que ça donne. Pour le montage d'une aile delta, comptez plus d'une heure... Midi arrive, ainsi qu'un Swift. Les conditions ne sont pas encore optimales, rafales à 40 Km/h. Je pars avec Hugues, un habitué du site, chercher quelques victuailles. On verra à notre retour. Ca c'est un peu calmé. Une petite tartine et déballage du matos. Bon vent quand même. Gonflage face voile, départ assis... C'est parti, mon kiki ! C'est la trace verte. Un gain de 220m d'altitude, je ne suis jamais allé si haut, et un vol qui dure 32 min. Plouf en bas de la côte, remontée pédestre... Le vent baisse, mais reste quand même fort en haut de la crête. Départ dans la pente, commande droite freinée dans les élévateurs, démélage, trop tard pour manoeuvrer et choper quelque chose : plouf rapide. Troisième déco : le vent en bas était nul, on a seulement le vent de pente. J'accroche immédiatement quelque chose, bon signe. Je rame sur ce vol pendant 16 min. pour me retrouver au tourniquet pour la troisième fois. Ce que j'avais déjà remarqué il y a 15 jours, c'est que la 3ème montée est plus facile ! Plus de vent, retour maison. Bonne journée d'apprentissage.
Montage du Swift

Décollage aile delta compétition

samedi 16 mai 2009

Gonflage : enfin les bases

Aujourd'hui, conditions météo trop venteuses (20 Km/h SSW), nébulosité 4/5. Mais de bonnes conditions pour essayer de faire du gonflage sur terrain plat. Je suis donc allé sur le terrain de foot d'Heiderscheid (500m. altitude), à quelques kilomètres de chez moi. Et bien, ce n'est pas facile du tout : le vent irrégulier, en rafales assez fortes rendait les montées de voile assez physiques. Il fallait bien la demi-longueur du terrain pour être à l'aise. Les gonflages se faisaient évidemment face voile et j'ai bien capté la technique des freins croisés : main gauche pour côté droit et inversément. Ce que j'ai pu également saisir, c'est la sensibilité de la voile. Le bourrinage n'apporte rien au contrôle de la voile. Par contre, un bon coup de frein lors d'une rafale, pour ne pas se retrouver en Allemagne, est très efficace, mais surtout à éviter près du sol (en vol), parce que la voile réagit quand même assez brutalement. J'ai même fait des gonflages à l'envers, bord d'attaque au sol, bord de fuite en l'air, pour retourner la voile aux freins et la remettre à l'endroit. En tout cas, ça tire pas mal et il faut accompagner la voile sur quelques bons mètres lors des montées, sinon la pression est trop forte et les 31 m² arrachent sous les coups de vent. C'est bien physique et j'ai appris vraiment beaucoup sur la voile. J'ai hâte de recommencer ce genre d'expérience et je comprends que les anciens en fassent encore malgré de nombreuses années de vols déjà effectués.

dimanche 10 mai 2009

Vol à Zoufftgen

Aujourd'hui, j'ai pris mon matos et je suis parti vers Volmerange-les-Mines. 3/4 h. de voiture et j'y suis. Le chemin final est en mauvais état mais praticable avec un véhicule ordinaire. Sur place, déjà pas mal de monde. Les conditions ne sont pas optimales, mais ça vole déjà. Un bon petit vent d'Est que j'estime à 15 Km/h. attaque la colline et arrive au sommet, au décollage. Je me fais expliquer les conditions par un habitué, qui me montre l'atterro officiel, m'indique comment remonter à pied par le tourniquet, que ça dégueule vers le nord quand le vent vient de là, ce qui n'est pas le cas ce jour. Ca souffle pas mal quand même, et je vois que tous les gars font leur gonflage face voile... Bon, c'est sûr qu'ils vont voir que je suis un bleu, vu que je n'en ai jamais fait dans ces conditions. Effectivement, ils me conseillent d'aller faire du gonflage en bas, mais comme je ne gêne personne, je continue mes essais, qui finissent par s'avérer fructueux et je décolle pour mon premier vol sur ce site. J'avais chipoté aux réglages de la sellette et je ne pouvais plus m'asseoir ! Je vous assure que c'est vraiment inconfortable et qu'on ne souhaite pas que le vol dure trop longtemps. Je fais un vol tout droit, pour aller sur le terrain officiel d'atterro. Quelques virages pour la descente puis long long landing. Je m'aperçois en remontant, qu'en fait, personne ne se pose à cet endroit, préférant se poser près du tourniquet, au pied de la colline. Je remonte comme un brave, suant comme un porc, haletant comme un forçat, avec quelques petites haltes pour ne pas mourir en chemin, puis j'arrive de nouveau sur l'aire d'envol. Pareil, du vent, un gonflage face voile, aidé par un pro qui me montre comment saisir les avants et les commandes. La voile se gonfle, je fais demi-tour, pensant seulement la diriger en l'air, mais le type me crie de courir et voilà, je décolle pour la deuxième fois. Cette fois, je longe la crête, suivant le comportement des autres vélistes, mais je n'accroche rien, et quelques minutes plus tard, je me pose pas loin du tourniquet, héhé, moi aussi, j'ai compris le truc ! Rebelote, la montée infernale, pas plus facile que la première... mes poumons sont en feu... au secours, un ascenseur, svp !
Il est midi, il y a moins de monde, le vent a baissé. J'essaye un gonflage face voile, mais le vent n'y est pas, alors, je pars dos voile, sans problème. Cette fois, je me dirige vers la droite où j'accroche une petite ascendance qui me remonte plus haut que le départ, cette fois, je vole pour de vrai ! J'ai moins d'appréhensions à me rapprocher du relief, ça plane quand même pas mal et on peut longer la crête plus près des arbres. Je fais des aller-retours longeant la crête et j'essaie d'enquiller d'autres ascendances où se trouvent les autres. Quelques petites ressources, mais rien de probant. Finalement, après 1/4 h. de lutte, je me retrouve au tourniquet pour ma troisième et dernière ascension mortelle, qui s'avère plus facile. L'entraînement sans doute. Il commence à pleuvoir, je rentre, tout content de ce dernier vol, un vrai vol !

samedi 9 mai 2009

Ma première voile

La voilà, ma première voile, une Sigma 5 de chez Advance. Je l'ai eue au prix d'une voile pour le gonflage, mais elle vole (C'est Philippe qui l'a dit). C'est avec elle que je me suis pris ma première gamelle à Bourscheid-plage en partant du Gringlay. Je ne lui en veux pas, c'était de ma faute à 100%. J'attends avec impatience de repartir avec elle dans les cieux, plus cléments, j'espère.

mardi 5 mai 2009

Casse-cou abstiens-toi !

Le grand couillon que je suis est allé lundi matin à Bourscheid-plage, a pris sa voile et est monté au Gringlay. Vent arrière : pas de décollage... gonflage de la voile, essais de gonflage face voile,etc. L'heure avançant, je me prépare pour un déco, mais le vent est toujours arrière... je mets le chrono pour fixer un temps limite et puis tant pis si cela ne se calme pas. Avant même que le chrono ne sonne, je décide de remballer. Je me retourne, vais vers la voile pour déposer la sellette que j'avais toujours attachée et ... miracle ! plus de vent arrière mais une légère brise montante. J'attends encore une minute, cela ne change pas et GO ! Super décollage, pris en charge immédiatement par une ascendance. Hooah ! Je me cale dans la sellette, mal réglée en profondeur (pas grave, je veux seulement descendre à l'aterro) et c'est parti. Ca remue un peu, mais ça pompe... et je n'en profite pas, puisque je n'ai pas le temps ni surtout l'expérience du thermique en parapente. Je fais une approche sous le vent, assez fort au sol, la vallée est encaissée et les arbres sont proches lors des virages, mais ok, ça va. Commandes remontées, j'aborde la finale face au vent et à 3-4 mètres/sol, une bourrasque latérale me projette au sol comme un paquet de linge sale. Ouille ! Aïe, je crois sur le moment que je vais me blesser gravement. Je me relève, j'ai mal au niveau de l'articulation du fémur, mais stoïque, je dis aux témoins du crash que ça va ! Je replie en essayant de ne pas penser à la douleur puis je marche jusqu'à la voiture, à 100m. de là. Je suis allé chez le toubib qui m'a envoyé à la radio. Rien n'apparaît sur les plaques. Ouf !
Morale de l'histoire : on ne fait pas le con en parapente, les atterrissages peuvent être risqués, contrairement à ce que je pensais. Leçon retenue.

samedi 2 mai 2009

Achat d'une voile et d'une sellette

Ca y est, trop y penser et ne pas le faire, ce n'est pas mon truc. J'ai donc acheté, lors d'un tour dans les Vosges à moto, une Sigma 5 et une sellette légère... le tout pour 500... Une bonne affaire, j'espère, qui me permettra de pratiquer mon gonflage et petits décollages dans la région.